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Pour la présidente par intérim du Syndicat des professionnelles en soins de la Mauricie et du Centre-du-Québec, Patricia Mailhot, cette décision était «très excessive».
«On est déjà en pénurie de main-d’œuvre. Je comprends que l'employeur voulait envoyer les infirmières en CLSC au centre hospitalier en pédiatrie. Nous ne sommes pas parvenus à une entente avec l’employeur. Elles se sont présentés en poste CLSC plutôt qu’en pédiatrie et elles ont eu une journée de suspension», a-t-elle déploré en entrevue au bulletin Noovo Le Fil Mauricie.
Et, si elles ne se présentent pas le jour suivant dans le service affecté, elles peuvent être suspendues pendant huit jours. Selon les infirmières, l'employeur est en train de «bafouer leurs droits» et n'a pas le droit de faire du «déplacement».
«A-t-on vraiment les moyens de se passer de suspendre les infirmières quand elles veulent faire leur travail?» s'est demandé Mme Mailhot.
Depuis le début, le Syndicat des professionnelles en soin déplore que le travail de la direction, qui ne prend pas en compte leurs propositions pour améliorer les conditions de travail.
«Les professionnels en soins sont tannés […] C’est rendu très rigide comme gestion et ce n’est pas la bonne solution quand on est en pénurie de main d’oeuvre, quand on veut redorer la profession, attirer de la nouvelle profession et garder les gens en place», a lâché la présidente sur nos ondes.
Voyez l'entrevue complète au bulletin Noovo Le Fil Mauricie ci-contre.