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Métro de Montréal: les nouvelles mesures pour augmenter la sécurité

La direction du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a admis, en conférence de presse jeudi, que la situation est devenue «problématique» et même «inquiétante».

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Métro de Montréal: les nouvelles mesures pour augmenter la sécurité Le nombre d'interventions policières dans le métro de Montréal ne cesse d'augmenter et les utilisateurs se sentent de moins en moins en sécurité. La direction du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a admis, en conférence de presse jeudi, que la situation est devenue «problématique», voire «inquiétante».

Le nombre d'interventions policières dans le métro de Montréal ne cesse d'augmenter et les utilisateurs se sentent de moins en moins en sécurité. La direction du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a admis, en conférence de presse jeudi, que la situation est devenue «problématique», voire «inquiétante».

Afin d'intervenir plus rapidement, le SPVM a promis de s’adapter avec une nouvelle approche en collaboration avec ses différents partenaires.

«Pour les policiers, ils devront travailler en amont des problématiques. Donc, avant même d’avoir les appels, on veut diminuer par cette stratégie proactive le nombre d’appels que les policiers peuvent revoir. Donc, ils vont devoir travailler sur les incivilités et les criminalités», a expliqué la cheffe de la section du métro SPVM, Joanne Matte.

Le nombre de ressources à l'intérieur des stations de métro augmentera également, passant de 86 à 100 policiers dès les prochaines semaines.

«Il y a de l’assistance aux enquêtes, de l’observation, du recensement du renseignement. On va voir des policiers au bon moment et à la bonne place parce que l’action va avoir été ciblée en fonction du renseignement qu’on va avoir reçu préalablement», a assuré Mme Matte à Noovo Info.

Du côté de la STM, on prévoit ajouter 20 constables spéciaux et 16 ambassadeurs de sûreté dans son réseau.

«On est en train de travailler très fort à implanter un cycle de trois niveaux d’intervention pour faire en sorte que nos constables spéciaux vont pouvoir adresser les problèmes d’incivilité, les ambassadeurs vont travailler les problématiques de sentiment de sécurité et les policiers vont se concentrer sur la criminalité», a précisé Jocelyn Latulippe, directeur de la sûreté et sécurité incendie de la STM.

Voyez le reportage de Marie-Michelle Lauzon dans la vidéo.