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«Quand je suis entrée dans le métro à Berri-UQAM, je me suis installée contre la porte. Il n’y avait pas beaucoup de monde dans le métro et il n'y avait personne autour de moi, dans une courte distante», a raconté Véronique Nazair Blanc en entrevue avec Noovo Info.
En moins de deux minutes, entre les stations Berri-UQAM et Beaudry, elle s'est fait interpeller par une autre femme.
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«Autour de moi, il y avait une voix qui me disait "fais de l’air", mais je ne pensais pas du tout qu’on s’adressait à moi en fait. Je ne l’ai pas regardée clairement. […] et elle avait un gros sac, une espèce de toile blanche bien compactée à l’intérieur, et elle m’e l’a envoyé à la figure», a poursuivi Mme Nazair Blanc en ajoutant que ses lunettes étaient complètement déformées.
Automatiquement, elle a suivi son agresseuse, mais ne se souvient de rien.
«Comme réaction, je l’ai suivie [..] et là j’ai un grand vide. Je me suis retrouvée par terre couchée sur mon sac à dos. Une personne s’est proposée à m’aider, les gens m’ont questionné sur mon état parce que je pensais être en pleine forme», a ajouté Mme Nazair Blanc.
Deux jour plus tard, elle s’est rendue à l’hôpital parce qu’elle avait des symptômes. Elle souffre d’une commotion cérébrale et a besoin d’etre suivie par un physiothérapeute.
«J’ai reçu le paquet dans la figure. Il est arrivé avec une violence étonnante. Est-ce qu’elle était sous emprise d’une drogue quelqueconque?», s'est questionnée la femme qui réside dans le quartier du Village depuis 10 ans.
La victime s'est donc rendue à la police et pensait qu'on allait pouvoir identifier la personne grâce aux caméras de sécurité. «Mais, l’enquêteur m’a dit que de toute façon les enregistrements durent 48 heures.»
Selon Philippe Déry, porte-parole de la Société de transport de Montréal (STM), «les bandes vidéos issues des caméras sont effacées après un certain temps».
«Avec plus de 200 caméras dans le métro et des caméras dans l’ensemble de nos bus, pour des raisons de logistique, nous ne pouvons conserver indéfiniment ces données», a indiqué le porte-parole de la STM.
De son côté, Mme Nazair Blanc compte écrire au chef du Service de police de Montréal, aux élus de la Ville et à la STM pour que «tout le monde sauve ce quartier».