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Des organismes d’aide alimentaire, des fonctionnaires, des spécialistes de l’alimentation à l’école unissent leur voix pour permettre à tous les élèves de manger à l'école.
«Nourrir les enfants est tout aussi important que le matériel scolaire. Donc, il faut que ça fasse partie intégrante de l’éducation», a lancé Marie-Claude Bienvenue, vice-présidente des relations gouvernementales du Club des petits déjeuners.
Ces intervenants veulent notamment convaincre le gouvernement de mettre en place un programme d’alimentation scolaire universel.
«C’est vraiment un programme à frais partagé. Donc, il y aurait une contribution parentale qui serait modulée selon le revenu des parents pour que les enfants puissent avoir accès de manière universelle», a expliqué Maëlle Brouillette, coodonatrice du chantier pour un programme alimentation scolaire.
De plus en plus d’enfants se présentent à l’école le ventre vide. Le Club des petits déjeuners a «sonné l’alarme» plus tôt ce mois-ci et a demandé à Québec d’investir afin que les enfants puissent avoir une «chance égale de réussite».
L’organisme rapporte que le nombre d’enfants privés d’un petit-déjeuner a carrément doublé depuis les cinq dernières années. Au total, 2000 enfants dans la Capitale-Nationale et 2500 enfants de Chaudière-Appalaches n’ont toujours pas accès à un petit-déjeuner à leur école.
Voyez le reportage de Laurence Royer dans la vidéo.
Avec les informations d'Émeric Montminy pour Noovo Info