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C'est qu'une dizaine d'élèves de 4e et 5e secondaire à l’école La Frontalière de Coaticook ont fait mercredi une action de revendication et certains auraient même menacé de tabasser des élèves membres de la communauté LGBTQ+.
Au lieu de s’habiller aux couleurs de l'arc-en-ciel comme le proposait l’établissement, ils ont plutôt revêtu des vêtements complètement noirs.
La journaliste de Noovo Info Alexandra Paré a rencontré la directrice en intervention de TransEstrie, Gabrielle Jobidon, qui dénonce cette situation. À voir dans la vidéo ci-contre.
«C’est triste de voir qu’on veut travailler pour l’inclusivité. Il y a des étudiants pour qui le message est peut-être une peu moins compris. De voir que ça se retourne comme ça, c’est sûr que c’est vraiment dommage», déplore Mme Jobidon.
«Quand on fait ce genre d’activités, c’est qu’on sait qu’on a une population étudiante qui est le reflet un peu de ce qu’on vit dans notre société.»
Le directeur général du Centre de services scolaires des Hauts-Cantons, Martial Gaudreau, indique justement que l’organisation de ce genre d’activités a comme objectif d’offrir un reflet de la société. «Un jeune qui est différent, ce qu’on veut, c’est qu’il ait le goût de venir à l’école et qu’il se sente accueilli dans son milieu scolaire», affirme-t-il.
M. Gaudreau affirme que des interventions ont eu lieu concernant des jeunes ayant tenu des propos irrespectueux.
Mme Jobidon estime qu’il faut malheureusement s’attendre à ce genre de comportements. «C’est sûr que c’est vraiment dommage que ça vienne des étudiants, par contre», laisse-t-elle tomber.
La directrice en intervention de TransEstrie encourage toutefois les jeunes à ne pas se laisser abattre par ce genre de comportement.
«Continuez à être fiers. Ne vous laissez pas atteindre par une minorité qui parle fort. La majorité des gens sont avec vous là-dedans», conclut-elle.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo liée à l’article.