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Le président de l’entreprise en question, Jardins Végibec, soutient que les légumes avaient été arrosés «bien avant» le déversement qui est survenu à l’été 2020. Même si le propriétaire dit n’avoir rien à se reprocher, les conséquences financières sont importantes.
«On n’est pas capable de vendre notre produit actuellement. Les pertes cette semaine vont se chiffrer à peu près à un demi-million», rapporte le président des Jardins Végibec, Pascal Legault.
«On n’a jamais arrosé avec de l’eau contaminée», martèle-t-il.
Le maire d’Oka, Pascal Quevillon, a défendu le producteur agricole et préfèrerait que l’attention se tourne plutôt vers la situation au dépotoir à Kanesatake.
D'ailleurs, la semaine dernière, un groupe qui affirme parler au nom de citoyens de Kanesatake réclamait une commission d'enquête indépendante avec la participation des Nations unies sur la crise dans la communauté mohawk. Une manifestation d'environ 25 personnes a eu lieu devant le bureau du ministre des Relations Couronne-Autochtones, Marc Miller, mardi à Montréal.
Les manifestants se sont adonnés à des parties de ping-pong, sur une table installée sur le trottoir de la rue Saint-Jacques, afin de dénoncer le jeu de ping-pong entre le gouvernement fédéral et la province concernant la situation à Kanesatake.
Voyez le reportage d'Anaïs Elboujdaini dans la vidéo.