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Grâce à l'organisme Point de rue, Valérie Gendron a pu discuter avec l'une d'entre elles afin de lever le voile sur leur réalité.
«Ça fait trois ans que j’habite ici l’été et en hiver. Je me débrouille comme je peux ici», explique une personne en situation d’itinérance qui a demandé l’anonymat, en montrant un campement isolé, en forêt près d’un point d’eau.
Cet homme confie préférer le calme de la nature à la compagnie des humains. «À partir de 9 ans, je me suis débrouillé tout seul. J’avais des familles d’accueil, mais je me suis fait violer dans les familles d’accueil. J’ai mangé ma propre marde moi-même à 11 ans. C’est pour ça que je n’aime pas la DPJ», confie-t-il.
Le travailleur de rue de Point de rue, Martin Fiset, reconnaît que la cohabitation avec les personnes en situation d’itinérance est parfois difficile en ville. C’est pourquoi certains choisissent de s’isoler et d’incidemment s’éloigner de services dont ils pourraient normalement bénéficier.
«Ça prendrait différents paliers d'hébergement. Juste l'hébergement d'urgence qu'on a présentement, ce n'est pas suffisant. Il y en a qui ne fittent pas dans ça», avance-t-il.
L’homme rencontré par Noovo Info raconte justement ne pas aimer les refuges conventionnels. «Je n’aime pas ça les places, où il y a des caméras. Il y a du monde en santé mentale. Je ne suis pas capable de me tenir avec ce monde-là, ça crie et ça se vole entre eux autres», témoigne-t-il.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.
Note de la rédaction: la version initiale de cet article présentait un intervenant comme un travailleur social. Or, celui-ci oeuvre plutôt à titre de travailleur de rue. Le titre de travailleur social est réservé aux titulaires d'un permis de travailleur social, membre de l'Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ)Pour plus d’information, consultez les normes éditoriales de Noovo Info.