Les retards de l'assurance-emploi ont d'importants impacts sur les prestataires. Certains doivent attendre presqu'un an avant un premier chèque, ce qui accentue leur détresse psychologique.
.Les députés du Bloc québécois (BQ) du Saguenay-Lac-Saint-Jean et le Mouvement action chômage Lac-St-Jean dénoncent ces délais, alors qu'Ottawa s'apprête à déposer une réforme d'ici la fin de l'année pour résorber la crise d'ici 2025.
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25 % des demandes de prestation sont en retard. Avant qu'un dossier ne soit pris en charge, quatre à huit interventions sont parfois nécessaires. Les organismes tels que le Mouvement actions chômage Lac-St-Jean déplorent l'inaction gouvernementale fédérale. La directrice générale, France Simard, estime que Service Canada devrait agir comme pendant la pandémie.
Cette solution propose que seul le dernier relevé soit évalué plutôt que de les évaluer tous. Elle croit que cette solution temporaire est requise pour accélérer le processus de l'assurance emploi avant que la détresse psychologique l'emporte sur les prestataires. De son côté le député bloquiste du Lac-St-Jean, Alexis Brunelle-Duceppe, appelle la population à une levée de bouclier contre Service Canada qui serait semblable à celle de la crise des passeports.
Voyez le reportage de Félix Côté dans la vidéo.
