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À terme, l’entreprise promet une usine d’assemblage créant près de 300 emplois et plus de 3 milliards de dollars en exportation.
Pourquoi Sherbrooke? «Étant donné l’attraction des clients, le besoin des marchés, les besoins du monde pour une solution de décarbonation, on a décidé de partir sur une très belle offre», répond le président de Flying Whales Québec, Vincent Guibout.
Le dirigeable sera 200 mètres de long – actuellement en phase finale de conception – ayant une portée de 1000 kilomètres et qui consommerait peu de carburant à l’aide d’un moteur hybride électrique.
L’engin pourrait transporter 60 tonnes de cargaison et demeurer en vol stationnaire pendant le chargement et la livraison de marchandises.
«Ça devient un coup d’envoi, une couleur, véritablement, qu’on donne à ce site-là. Et je pense que c’est extrêmement positif pour la région», exprime la mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin.
L’entreprise profite déjà de 90 millions d’euros en investissement public en France et de 75 millions de dollars canadiens du gouvernement du Québec. Toutefois, depuis le lancement de Flying Whales, en 2012, aucun dirigeable n’a quitté le sol.
«Pour la suite, nous demeurons en contact avec l'entreprise, mais aucune décision n'a été prise pour du financement supplémentaire», a répondu par courriel le cabinet de la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Christine Fréchette.
Dans le contexte des déboires laissés par les investissements du Québec dans Northvolt et Lion électrique, M. Guibout soutient que Flying Whales a déjà démontré la faisabilité technique.
«C’est un projet de coopération franco-québécoise qui est majeur et qui est soutenu à tous les niveaux», soutient-il.