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Les équipes étaient malgré tout au travail, mais l’avenir des médias locaux et régionaux était sur toutes les lèvres.
Guillaume Cotnoir-Lacroix a rencontré trois des quatre journalistes qui vont rester en poste. Voyez son reportage dans la vidéo liée à l’article.
«C’est terrible, c’est une partie de l’histoire de Sherbrooke dont on tourne la page. Il y a une chose qui est sûre, c’est qu’il va rester quatre journalistes, deux caméramans. Pour le reste, disons que les perspectives ne sont pas très bonnes. C’est triste et grave comme ça», a témoigné le journaliste Jasmin Dumas.
La cheffe d’antenne Mélissa Fauteux a admis que ses collègues et elle vivaient encore beaucoup d’incertitude. «Il y a certains paramètres qui sont clairs, il y en a d’autres qui sont tout sauf clairs. C’est ça qui est difficile», a-t-elle avoué.
En marge des émotions suscitées par la vague de congédiements annoncée jeudi, l’efficacité de la couverture médiatique régionale inquiète également.
«C’est sûr qu’on ne pourra pas aller aussi loin, couvrir autant qu’on voudrait. On avait déjà cette réalité et on n’est pas les seuls. Aujourd’hui c’est TVA, il y a quelques mois, c’était les Coops de l’information et on ne sait pas ce qui attend les autres médias d’information régionale», prévient Mme Fauteux.
Jasmin Dumas est catégorique : «on a besoin de nos médias locaux».
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo.