Début du contenu principal.
Les proches de ces derniers s’inquiètent pour leurs parents, qui se retrouvent dans une situation des plus précaires.
«C’est épouvantable. Même quand tu n’es pas une personne âgée, te revirer de bord en deux semaine, ce n’est pas suffisant», déplore Nathalie Gobeil, la fille de l’un des résidents.
La fille d’une autre résidente, qui est âgée de 91 ans, peine à commenter la situation. «Je ne peux pas parler, parce que je vais pleurer», laisse-t-elle tomber.
«On était enragés», lance la sœur de cette dernière. Celle-ci avait signé le bail de sa mère, qui était d’une durée d’un an, la semaine dernière.
Elle ajoute que les employés ont appris la nouvelle en même temps que les familles des résidents.
La loi prévoit pourtant que les résidents d’une RPA ainsi que le CIUSSS rattaché à celle-ci doivent être avisés au moins neuf mois avant une fermeture.
Alors que ni la RPA ni le Groupe Ébèn, responsable de la résidence, n’ont répondu aux demandes de commentaires de Noovo Info, un porte-parole engagé par une agence de communication a déclaré que la loi ne s’appliquait pas dans ce cas-ci, puisque l’établissement fait faillite.
Le président de l’Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic (AQRP), Paul-René Roy, qualifie la situation de «disgracieuse». «Je pense qu’au niveau gouvernemental, on devrait avoir une très grande préoccupation par rapport à des cas semblables», mentionne-t-il.
Voyez le reportage de Raquel Fletcher dans la vidéo.