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Bien que certaines régions semblent connaître une hausse de recrutement d’arbitres cette année, des experts ont tenu à dénoncer l’attitude des parents et des entraîneurs à l’endroit des arbitres.
«C’est un travail très ingrat», a révélé l’arbitre de basketball Marie-Pier Houle, qui affirme que depuis la pandémie, Trois-Rivières a connu plusieurs pertes d’arbitre. «Et de reprendre l’arbitrage, c’est vraiment difficile. On a un gros écart dans les dernières années.»
Mme Houle estime que le RSEQ doit éduquer les parents, qui doivent accepter que de jeunes arbitres pouvant commettre des erreurs s’occupent des matchs de leur enfant.
Des municipalités, comme Sherbrooke et Saguenay, mentionnent toutefois qu’elles commencent à remonter la pente au niveau du recrutement d’arbitres. Mais le directeur à l’arbitrage de Québec, Étienne Gignac, estime que la situation demeure difficile dans la Capitale-Nationale.
«On a des matchs qui ont dû se jouer sans arbitre ou avec un arbitre au lieu de trois, a-t-il déploré. L’abus des entraîneurs, des joueurs et des parents fait quitter les arbitres. On travaille beaucoup à dénoncer ces comportements et faire de la sensibilisation pour que ça diminue.»
Le psychologue sportif Bruno Ouellet explique qu’on n’enseigne pas les bonnes valeurs ni les bons comportements aux jeunes athlètes.
«Les jeunes sportifs doivent apprendre que ce qui arrive sur le terrain est en fonction de leurs efforts, et non l’arbitre», a-t-il lancé.
À voir dans la vidéo.