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16 prêtres auraient agressé sexuellement 35 victimes entre 1940 et aujourd'hui
L'action collective contre le diocèse d'Amos peut aller de l'avant. La Cour supérieure accorde la demande d'autorisation.
À l'heure actuelle, 35 personnes qui auraient été victimes d'agressions sexuelles entre 1940 et aujourd'hui y sont inscrites. Au total, 16 prêtres sont visés par l'action collective.
Les deux parties sont à la table en ce moment pour en arriver à un règlement à l'amiable et ainsi éviter le procès.
«Vous savez, il faut être deux pour danser. Que la partie adverse décide de commencer à régler le dossier, c'est une bonne nouvelle. Même si on est toujours ouvert à un règlement pour éviter un procès et de l'attente, il faut toujours que la partie adverse le veuille. C'est le cas en ce moment», explique Me Justin Wee, avocat des demandeurs.
«C'est la raison de plus pour que les victimes qui veulent se manifester le fassent le plus vite possible.»
Aux gens malhonnêtes qui voudraient profiter de l'action collective pour s'en mettre plein les proches, Me Wee a un message pour vous.
«On est des avocats des victimes. Des vraies victimes. On ne veut pas que des fraudeurs utilisent le montant qu'on a négocié pour leur propre bénéfice. On doit tout vérifier. On a des banques de données pour essayer de voir si la victime dit vrai ou pas. Si jamais il y a un règlement, un juge qui sera à la retraite sera nommé pour être arbitre. C'est un ancien juge qui regarde dossier par dossier. Il y a des rencontres à huis clos et c'est à ce moment que l'arbitre décide du montant», conclut Me Wee.
Dans l'éventualité où les négociations achoppent, il y aura bel et bien un procès à Amos. Le demandeur A.B., une victime de 65 ans, a été désigné pour représenter l'ensemble des victimes et témoigner lors du procès.