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L'aluminium étant un secteur névralgique de l’économie régionale, plusieurs questions se posent dans ce secteur et le groupe d’entreprises Rio Tinto, leader mondial de l'aluminium, ne semble pas vouloir dévoiler de démarches pour l’instant.
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«Si le passé est garant de l’avenir, on a des preuves que ça fonctionne. Regardez à la fin de 2019, début 2020, lorsqu’il y a eu la renégociation de l’ACEUM par le gouvernement fédéral, l’aluminium avait été laissé de côté. À la suite de ça, il y a eu une mobilisation régionale extrêmement forte, où tout le monde parlait d’une seule et même voix», a indiqué Alexis Brunelle-Duceppe, député du Bloc québécois au Lac-Saint-Jean.
Les députés bloquistes aimeraient développer une stratégie régionale en matière d’aluminium et pour ce faire, ils estiment qu’une concertation est plus que nécessaire. «Ça va nous prendre une concertation et une cohésion beaucoup plus forte que ce qu’on a présentement. L’idée ce n’est pas de dire que Rio Tinto est mal intentionné. L’idée c’est de voir avec ce secteur-là, on veut s’en aller où? Et pour faire ça, on a besoin de concertation», a souligné Mario Simard, député de Jonquière.
«Aujourd’hui, c’est difficile d’avoir véritablement une discussion d’égal à égal avec Rio Tinto, parce que moi les informations je ne les ai pas. Ça coûte combien faire une tonne d’aluminium? Honnêtement, je ne le sais pas. Comment ça va être rentable pour eux l’aluminium carboneutre?» a lancé Mario Simard.
Voyez le reportage de Félix Côté dans la vidéo.