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Durant ces deux séances d'informations, il était interdit aux médias de filmer ou d'enregistrer les échanges survenus dans ces rencontres.
La FPJQ déplore que Rio Tinto ait empêché les médias d'assister à deux journées d'information cette semaine. La section du Saguenay–Lac-Saint-Jean de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) accuse la compagnie de nuire à la liberté de presse.
Durant ces deux séances d'informations les 9 et 10 novembre, il était interdit aux médias de filmer ou d'enregistrer les échanges survenus dans ces rencontres. De plus les journalistes ne pouvaient s'entretenir avec les acteurs principaux de chez Rio Tinto. La FPJQ dénonce cette entrave au travail des journalistes.
«Même si l’entreprise pouvait imposer ses règles, les médias avaient des raisons légitimes d’assister aux échanges et il aurait été dans l’intérêt de tous de leur permettre d’y assister.» -Michaël Nguyen, le président de la FPJQ.
La section du Saguenay–Lac-Saint-Jean de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) affirme qu'un enjeu si important tel que les émissions polluantes de l’Usine Arvida devrait être couvert médiatiquement.
«La qualité de l'air dépasse les limites de la multinationale. La population qui n'a pas été en mesure de participer à l'exercice est en droit d'obtenir un compte-rendu juste de celui-ci. À travers cette opération de relations publiques, les participants n'ont eu accès qu'à l'information transmise par Rio Tinto. Des éléments qui n'ont pu être questionnés, vérifiés et validés par les représentants des médias.»- Annie-Claude Brisson, présidente de la FPJQ régionale