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«On va sortir de meilleur rendement. Facilement quatre à cinq fois plus de rendement dans un contexte de production (abrité) et si on rentre dans les serres qui sont les nec plus ultra des cultures abritées, à ce moment-là, on peut multiplier par dix les rendements de tomates qu’on obtiendrait en plein champ», souligne Pierre-Antoine Gilbert, enseignant et coordonnateur du programme.
L’application de ces nouvelles technologies à la production agricole entraîne également une réduction des coûts de production et améliore la qualité des fruits et légumes bios.
M. Gilbert rappelle que plus ces technologies sont utilisées, plus de recherches sont conduites là-dessus. D’ailleurs, il y a un centre de recherche à l’Institut qui permet d’enrichir les connaissances dans le domaine et fait évoluer le savoir-faire de l’école.
Le summum pour les agriculteurs, c’est qu’ils peuvent dorénavant cultiver des produits qui auparavant étaient impossibles à produire sur le territoire québécois. Pour certains fruits, l’Institut est encore seulement à l’étape des tests.
«C’est la première année qu’on fait ce test (avec les mûriers roses), on ne sait pas comment ils vont passer l’hiver. On a fait un palissage qui va nous permettre de plier les tiges pour pouvoir les abriter avec une couverture flottante pour l’hiver afin d’assurer une meilleure température en dessous», relate Camille O’Byrne, professeure à la ferme école.
Finalement, l’innovation permet aussi au milieu agricole d’allonger la période de culture tout en protégeant les produits des maladies. Les fermes bios deviennent plus productives, donc plus rentables et stimulent l’économie locale.
Voyez le reportage de Valérie Gendron ci-contre.