Économie

Pourquoi a-t-on une mauvaise saison 2023 des fraises et framboises?

La directrice générale de l'Association des producteurs de fraises et framboises du Québec, Stéphanie Fortier a expliqué lundi à Noovo ce qui entraîne ces déboires.

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Le terrain inondé d'un producteur de petits fruits du Québec, en juillet 2023. Le terrain inondé d'un producteur de petits fruits du Québec, en juillet 2023. (Dominique Côté | Noovo Info)

On le sait, ce n'est pas une saison facile pour les producteurs de fraises et de framboises du Québec.

La directrice générale de l'Association des producteurs de fraises et framboises du Québec, Stéphanie Fortier a expliqué lundi à Noovo ce qui entraîne ces déboires.

D'abord il y a eu le gel en mai, la sécheresse le mois suivant ensuite les pluies diluviennes des derniers jours.

Tous ces facteurs ont nuit à la rentabilité des producteurs. Même si beaucoup des fraises et des framboises seront destinées à la transformation, les producteurs devront tout de même redoubler d'efforts pour faire le tri, ce qui représente des coûts supplémentaires de main d'œuvre.

Même si les fraises ne sont pas belles pour la vente, les producteurs n'ont pas le choix de les récolter, donc ça amène des coûts supplémentaire de main-d'oeuvre. Aussi, on ne veut surtout pas avoir de propagation de maladies, donc on devra faire le tri de ces fruits-là», a dit Stéphanie Fortier.

«C'est certain que, si on prends une fraise et que la veille, il y a eu un 200 mm de précipitation, la fraise sera molle, ce ne sera pas la plus belle fraise.»
- Stéphanie Fortier, DG de l'Association des producteurs de fraises et framboises du Québec

Qu'à cela ne tienne, les fraises et framboises seront toutefois au rendez-vous dans les épiceries. C'est simplement que certaines d'entre elles ne seront peut-être pas aussi belles que par les années passées. Elles seront aussi gorgées d'eau en raison d'importantes quantités de pluie qui sont tombées sur la province dans les dernières semaines.

«Il y a deux semaines, c'est Lanaudière qui a reçu beaucoup de précipitations, ensuite la Capitale-Nationale, la Côte-Nord, et ensuite la Montérégie... On sera capable d'alterner d'une région à l'autre pour assurer une certaine qualité», a tempéré Mme Fortier.

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