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À quand le retrait du port du masque?

Il y aurait toujours un risque d'engorger le système de santé à nouveau.

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À quand le retrait du port du masque? Le directeur de la santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau, est d’avis de lever l’obligation de porter le masque dans les lieux publics le 14 mai prochain, mais tient également à invoquer la prudence. «On est très confiant pour le 14, mais les prochains jours nous dirons», a indiqué M. Boileau en conférence de presse, aujourd’hui, laissant ainsi planer le suspense sur cette décision. En effet, le directeur de la santé publique par intérim offrira ses recommandations au gouvernement de François Legault lundi prochain. Hormis l’Île-du-Prince-Édouard qui retire l’obligation la semaine prochaine, le Québec est la dernière province où la mesure demeure toujours. Un danger pour les personnes vulnérables Malgré la tendance à la baisse, la province enregistre près de 4000 cas par jours. «À ce niveau-là, on ne peut pas se permettre d’enlever le masque parce qu’on met à risque beaucoup de personnes dans la population qui sont plus vulnérables et qui ne sont pas vaccinées», a soutenu la professeure de l’École de santé publique de l’Université de Montréal (UdeM), Roxane Borgès Da Silva De plus, la professeure est d’avis que de retirer le masque prématurément pourrait à nouveau engorger le système de santé. Une 6e vague… différente La dernière phase de la crise sanitaire semble avoir atteint une forme de plateau. Le Dr Boileau indique notamment que la fin approche à petits pas seulement. «On n’est pas sur une descente rapide, plus sur un plateau qui a tendance à vouloir descendre. Il y a beaucoup de contagion tous les jours. C’est une configuration différente par rapport à quelques autres vagues», a-t-il rapporté. Plus de réinfections L’hypothèse prévoyant que les réinfections étaient plus courantes depuis quelques mois s’est finalement confirmée. Environ 5 à 10% des cas déclarés sont des réinfections. Avant cette phase, l’immunité attribuée à la suite d’une contamination pouvait durer moyenne jusqu’à 90 jours alors qu’aujourd’hui elle est calculée à deux mois. Voyez le reportage de Simon Bourassa dans la vidéo.

Le directeur de la santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau, est d’avis de lever l’obligation de porter le masque dans les lieux publics le 14 mai prochain, mais tient également à invoquer la prudence.

«On est très confiant pour le 14, mais les prochains jours nous dirons», a indiqué M. Boileau en conférence de presse, aujourd’hui, laissant ainsi planer le suspense sur cette décision.

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En effet, le directeur de la santé publique par intérim offrira ses recommandations au gouvernement de François Legault lundi prochain. Hormis l’Île-du-Prince-Édouard qui retire l’obligation la semaine prochaine, le Québec est la dernière province où la mesure demeure toujours.

Population vulnérable à risque 

Malgré la tendance à la baisse, la province enregistre près de 4 000 cas par jours.

«À ce niveau-là, on ne peut pas se permettre d’enlever le masque parce qu’on met à risque beaucoup de personnes qui sont plus vulnérables et qui ne sont pas vaccinées», a soutenu Roxane Borgès Da Silva, professeure de l’École de santé publique de l’Université de Montréal.

Selon elle, retirer le masque prématurément pourrait à nouveau engorger le système de santé.

Une 6e vague différente? 

La dernière phase de la crise sanitaire semble avoir atteint un plateau. D'ailleurs, le Dr Boileau indique que la fin approche à petits pas.

«On n’est pas sur une descente rapide, plus sur un plateau qui a tendance à vouloir descendre. Il y a beaucoup de contagions tous les jours. C’est une configuration différente par rapport à quelques autres vagues», a-t-il rapporté.

L’hypothèse prévoyant que les réinfections étaient plus courantes depuis quelques mois s’est finalement confirmée. Près de 5 à 10% des cas déclarés sont des réinfections.

Avant, l’immunité gagnée à la suite d’une contamination pouvait durer en moyenne jusqu’à 90 jours. Actuellement, celle-ci est calculée à deux mois.

Voyez le reportage de Simon Bourassa dans la vidéo.