Les communautés innues de la Côte-Nord connaissent une hausse importante de la violence, notamment en lien avec la présence du crime organisé.
Le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et de la Sécurité publique, Ian Lafrenière, a récemment rencontré les leaders autochtones de la région afin de trouver des solutions pour éradiquer le problème.
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Ensemble, ils ont lancé un message au crime organisé pour dire «c’est assez». Plusieurs arrestations ont été effectuées par les policiers de la Sûreté du Québec, de la GRC et de la Sécurité publique d’Uashat mak Mani-Utenam.
Le ministre a également prévu des programmes pour prévenir le recrutement des jeunes.
«Le danger, si on n’agit pas en prévention en amont, c’est qu’on va avoir d’autres clientèles, d’autres vendeurs qui vont prendre la place», a-t-il prévenu en entrevue avec Noovo Info.
Il explique que les drogues dures, comme le crystal meth et le crack, sont déjà présentent sur la Côte-Nord, causant des répercussions majeures pour les communautés.
«C’est pour ça qu’on agit oui, avec des arrestations, mais récemment j’ai annoncé un programme de prévention. C’est 140 millions $ pour permettre de prévenir l’adhésion des jeunes à des groupes criminalisés et de prévenir la drogue aussi, puis la vente de stupéfiants», soutient le ministre.
Il explique avoir parlé à plusieurs membres des communautés autochtones de la Côte-Nord et que la plupart d’entre eux ont indiqués que les jeunes adhèrent à des groupes criminalisés parce qu’ils se sentent menacés ou parce qu’ils ont peur que quelqu’un s’en prenne à leur famille.
«Dans les prochains jours, je vais faire des annonces en matière de lutte au crime organisé. C’est un constat qui est partout au Québec, on a ce phénomène-là, mais on va agir puis on va agir fort», a lancé le ministre Lafrenière.
À voir dans la vidéo.

