Bien que la situation semble s'améliorer, les comportements à risque et les infractions au Code de la sécurité routière sont encore beaucoup trop nombreux dans les zones scolaires au Québec, selon ce qu'a pu constater mardi CAA-Québec.
Des spécialistes en sécurité routière de l'organisation étaient postés mardi matin aux abords de neuf écoles du Québec (situées en Mauricie, au Centre-du-Québec et dans Chaudière-Appalaches) et ils ont pu constater qu'il y a encore beaucoup à faire pour enrayer les comportements problématiques en zones scolaires. En effet, 416 comportements à risque ou infractions au Code de la sécurité routière ont été observés durant l’heure précédant le début des classes, une baisse d’environ 2 % par rapport à 2023.
«Malgré une légère amélioration, chaque comportement recensé prouve qu’il faut continuer de marteler les messages de sensibilisation aux divers usagers de la route. Si l’on multiplie ces chiffres à l’ensemble de la province, il s’agit tout de même de milliers d’occasions qui, chaque matin, pourraient se transformer en catastrophe», a écrit CAA-Québec dans un communiqué.
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Sur les 416 comportements à risque répertorié dans les neuf écoles, ce sont 155 infractions qui sont reliées à la vitesse, une baisse de près de 28% par rapport à 2023.
Parmi les autres infractions, CAAQ-Québec liste celles-ci :
- 64 descentes non sécuritaire ou non autorisée;
- 35 traversées de l'enfant sans surveillance ou dans un lieu non sécuritaire ou non autorisé;
- 36 non-respects de la signalisation routière;
- 6 cas d'usage d'un cellulaire en main ou de textos au volant;
- 20 non-respects des priorités de passage.
«Ensemble, nous avons le pouvoir de faire mieux et d’éviter des drames dans les zones scolaires.»
CAA-Québec note que majorité des incidents ou accidents dans les zones scolaires sont commis par des automobilistes en général (83%) — dont 10% sont attribuable à des parents — alors que les incidents/accidents attribuables à des chauffeurs d'autobus sont de l'ordre d'un peu plus de 5%.

