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Vélo Québec estime que le nombre de vols de vélos à Montréal dépasse les 25 000 par an.
La Sûreté du Québec (SQ) invite les cyclistes à prendre quelques précautions supplémentaires pour prévenir les vols de vélos.
Si la plupart des cyclistes possèdent un antivol, beaucoup savent que souvent ce n'est pas suffisant. La Sûreté du Québec recommande de prendre une mesure supplémentaire en s'inscrivant auprès de Garage 529.
Ce système permet d'accélérer le processus de récupération, a déclaré la cadette Megan Thibeault de la Sûreté du Québec.
«Vous signalez le vol en ligne et la Sûreté du Québec reçoit une alerte indiquant que votre vélo a été volé, ce qui nous permet de vous aider à le retrouver», a expliqué Mme Thibeault.
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Dimanche, les cadets de la Sûreté du Québec ont sillonné les pistes cyclables pour donner des conseils de prévention, notamment sur l'importance d'obtenir l'autocollant Garage 529.
«Cela aide beaucoup, car les autocollants ont un effet dissuasif», a souligné Mme Thibeault.
Le code QR figurant sur l'autocollant relie chaque vélo à un profil en ligne. En cas de vol, la police et les prêteurs sur gages peuvent identifier le propriétaire.
Le groupe de promotion du vélo Vélo Québec estime que le nombre de vols de vélos à Montréal dépasse les 25 000 par an.
Les vélos volés ont des répercussions qui vont bien au-delà du portefeuille des cyclistes, a déclaré Jean-François Rheault, directeur général de Vélo Québec.
«Parfois, les gens disent : "Je ne vais pas faire cette balade à vélo parce que j'ai peur qu'on me vole mon vélo"», a-t-il dit.
Une fois que cela arrive, a ajouté M. Rheault, ils peuvent renoncer au vélo.
«Ils feront moins de vélo. Étant donné que le vélo est bon pour les individus, mais aussi pour la société, c'est un problème sur lequel nous devons sérieusement nous pencher», ajoute-t-il.
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Le cycliste Corran Addison connaît bien cette frustration. Son vélo, d'une valeur de 8 000 dollars, était attaché à son camion dans un quartier calme lorsqu'il a disparu en août dernier.
«C'était un câble en acier de 12 millimètres, un antivol très solide», a-t-il déclaré.
Il a porté plainte à la police.
Son vélo était enregistré auprès de Garage 529 et a été retrouvé dans un prêteur sur gages un mois plus tard, mais il y avait un hic.
«Je me suis dit : "Attendez une seconde, je dois racheter mon vélo qui a été volé?"», raconte-t-il.
Il a dû payer au prêteur sur gages le prix qu'il avait payé pour l'acheter : 1 200 dollars.
Même si ce n'était pas idéal, M. Addison estime que le système peut fonctionner si tout le monde joue son rôle.
«Si le prêteur sur gages doit débourser de l'argent chaque fois qu'il signale un cas comme celui-ci, il ne sera pas aussi diligent pour le signaler. Je préfère qu'il soit diligent », a-t-il affirmé.
Pour garder une longueur d'avance sur les voleurs, Vélo Québec recommande d'utiliser un ou deux antivols robustes et d'envisager l'ajout d'un traceur.