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Pour Valérie Plante, le nouveau projet de loi de gel national des armes de poing est un «geste fort et important» dans la lutte contre la violence par armes à feu, mais la mairesse de Montréal continuera de demander un «bannissement à vie».
Mme Plante a réagi à la naissance du projet de loi C-21 du gouvernement de Justin Trudeau, mardi lors d’un point de presse.
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«Qui envoie un signal comme quoi les armes à feu, on doit absolument maîtriser la situation», s’est-elle réjouie, avant de souligner qu’elle continuera «à demander que ce soit un bannissement à vie, pour toujours.»
Si le projet de loi est adopté, le gel aurait pour effet d’empêcher l’importation, l’achat, la vente ou le transfert des armes de poing. Le projet de loi C-21 promet également la révocation des permis d’armes à feu aux personnes impliquées dans des actes de violence domestique ou de harcèlement criminel.
Voyez le reportage de Sabrina Rivet sur le projet de loi C-21 concernant le contrôle des armes à feu au bulletin Noovo Le Fil 17:
En la matière, la mairesse Plante estime déjà faire tout en son pouvoir — tout comme le font déjà les forces du Service de police de la Ville de Montréal, à ses yeux.
«À Montréal, par exemple, tous les efforts sont déployés par le SPVM en matière de prévention, tout le monde met la main à la pâte, mais, force est d’admettre que, tant et aussi que les armes peuvent circuler et qu’on peut s’en procurer facilement et les revendre, à un moment donné, ça devient très difficile pour les services de police à Montréal et à travers le pays.» - Valérie Plante, mairesse de Montréal
La semaine précédente, Mme Plante et le SPVM annonçaient une saisie plus de 6,5 millions de comprimés d’une valeur approximative de 32,5 M$, 21 armes à feu, 500 kg de poudre d'amphétamines, six presses pour la fabrication de comprimés et plus de 300 000 $ en argent comptant dans plusieurs entrepôts du Grand Montréal et d’autres régions du Québec. Dans la foulée la SPVM se félicitait d’avoir «sorti 21 armes à feu de la rue», soit «la part de la police pour assurer la sécurité de la population», mais admettait ne pas pouvoir en faire plus pour rassurer les citoyens.
Au niveau provincial, le gouvernement de François Legault dit en être toujours à examiner le nouveau projet de loi C-21.
«C’est un bonne chose, ça fait longtemps qu’on demande que le gouvernement agisse plus fermement sur le contrôle des armes à feu, notamment les armes de poing. C’est eux qui gèrent les frontières et c’est par là que les armes arrivent.
Pour la ministre Guilbeault, il reste surtout à voir quel argent sera mis sur la table pour combattre la violence armée à Montréal. «On craint un été chaud», a-t-elle avoué.