Santé

Une vingtaine d’infirmières obligées de faire du temps supplémentaire à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont

La pénurie de main d’œuvre serait toujours un problème...

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(Paul Chiasson | La Presse canadienne)

Une vingtaine d’infirmières de l’urgence de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, à Montréal, ont été obligées d’effectuer du temps supplémentaire obligatoire (TSO) entre jeudi et vendredi en raison d’un grand achalandage, a appris Noovo Info.

Selon Denis Cloutier, représentant du syndicat de Maisonneuve-Rosemont, cela serait lié notamment en raison de la pénurie de main d’œuvre, «qui est encore bien présente dans l’est de Montréal».

«L'approche unilatérale qui implique qu'on gèle l'embauche, et le recrutement […] n'a aucun sens dans un contexte de pénurie de personnel soignant et encore moins quand cela se produit dans des secteurs où on a régulièrement recours au TSO, comme c'est le cas à l'urgence de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont», a-t-il indiqué par courriel.

M. Cloutier ajoute également que les compressions budgétaires sont liées à la demande de TSO des infirmières de l’urgence. Selon lui, les budgets «ne tiennent pas compte des besoins et de la croissance de la population des différentes régions».

Samedi matin, le taux d’occupation des civières à l’urgence de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont était à 96%.

Le CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal, auquel est rattaché l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, a indiqué samedi qu’aucun temps supplémentaire n’est prévu pour l’instant. 

Laurie Gervais

Laurie Gervais

Journaliste