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Une semaine nationale de sensibilisation pour la sécurité des travailleurs routiers
Alors que la saison des chantiers routiers bat son plein au Québec, le ministère des Transports et de la Mobilité durable lance lundi la première Semaine nationale de sensibilisation à la sécurité des travailleurs routiers qui se déroule jusqu'au 16 juin sur le thème La protection des travailleurs de chantier, j'embarque.
La ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, a profité de l'occasion pour rappeler aux usagers de la route la nécessité de faire preuve de vigilance, de courtoisie et de patience aux abords des chantiers routiers.
«Chaque année, nos travailleurs routiers sont victimes d'accidents et d'incivilité. C'est inacceptable! Les travailleurs routiers sont confrontés aux distractions, à l'imprudence et au manque de respect de certains usagers de la route. Il est inconcevable que ces travailleurs se retrouvent à risque alors qu'ils exercent leur métier», a affirmé Geneviève Guilbault en point de presse lundi.
La Semaine nationale de sensibilisation à la sécurité des travailleurs routiers est notamment mise en place avec différents partenaires, dont la Sûreté du Québec, les contrôleurs routiers de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) et la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
L'humoriste Katherine Levac est la porte-parole de la campagne La sécurité routière, j'embarque.
Selon des données de la Société de l'assurance automobile du Québec, en 2022, 814 personnes ont été blessés et huit personnes sont décédées à l'approche ou dans la zone d'un chantier routier.
Devant un nombre grandissement d'accidents à survenir dans les zones de chantiers routiers, le gouvernement du Québec a haussé le ton en introduisant de nouvelles mesures au Code de la sécurité routière, afin, entre autres , de hausser les amendes liées aux infractions commises dans les zones de travaux routiers ou à proximité.
Il faut aussi savoir que si vous n’obéissez pas aux ordres d’un signaleur, vous risquez de recevoir une amende de 300 $ à 600 $ et quatre points d’inaptitude.
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