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Le Québec aurait vu une augmentation d’accidents impliquant les signaleurs routiers au cours de la dernière année, alors que 161 signaleurs auraient été blessés au Québec en 2021, selon le président de l’Association des travailleurs(euses) en signalisation routière du Québec, Jean-François Dionne.
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«Le monde est tellement rendu habitué de voir les panneaux orange et les cônes orange, donc ça devient une habitude pour eux de rouler à 100-110, ce n’est pas grave», a expliqué M. Dionne en entrevue, mardi.
À voir dans la vidéo.
Le signaleur routier a demandé aux automobilistes québécois de ralentir dès qu’ils aperçoivent des panneaux et des cônes orange.
«Quand c’est écrit sur les panneaux que c’est 90, roulons à 90. Un jeu de 10 km/h, c’est la vie ou la mort pour un travailleur», a-t-il lancé.
Le président de l’Association des travailleurs en signalisation routière du Québec a par ailleurs affirmé qu’une enquête publique était nécessaire afin de faire réaliser «au ministère des Transports, à la Sûreté du Québec, à la CNESST et à l’Association du camionnage du Québec que les signaleurs sont importants».
«Un moment donné, il y a du monde qui est payé pour replacer la signalisation tombée, changer les panneaux qui sont brisés, même fermer une voie. Il faut protéger ces zones-là», a-t-il ajouté.
M. Dionne a critiqué les formations des signaleurs, qui se font désormais en ligne, affirmant que celles-ci manquent d’efficacité.
«Il y a beaucoup de signaleurs qui arrivent sur un chantier et qui ne savent pas quoi faire. Ils ne connaissent pas le danger. On devrait avoir les mêmes conditions que les gars de la construction.»
D’un autre côté, la pénurie de personnel se fait sentir sur les chantiers du Québec, alors 1000 à 2000 signaleurs, installateurs et contremaîtres manquent à l’appel.