Fierté Montréal propose des festivités «hautes en célébrations et revendications» pour son festival 2025 - une 19e édition - qui aura lieu du 31 juillet au 10 août sous la co-présidence de Ness Murby, premier athlète paralympique ouvertement trans, queer et métis, et Farah Alibay, ingénieure québécoise en aérospatiale et militante pour plus d’inclusion et d’équité en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM).
Le Festival Fierté Montréal mettre à l'avant-scène plus de 250 artistes et plusieurs évènements.
«[...] Alors que le recul des droits des communautés s'accélère partout à travers le monde, Montréal brille et revêt fièrement les couleurs de l’arc-en-ciel.»
Sous le thème «Fleurir ici, maintenant!», le Défilé de la Fierté – qui vise à célébrer les avancées des droits des communautés 2SLGBTQIA+ et mettre en lumière leurs revendications – demeure un point de rendez-vous important le 10 août dès 13h (départ à l’angle du boulevard René-Lévesque et de la rue Metcalfe).
Voici quoi voir/faire dans le Le Village lors du festival Fierté Montréal :
- Le marché Arc-en-ciel (1er au 3 août);
- Scène Dovato (31 juillet au 10 août) avec, entre autres, des artistes queer, des spectacles drag, rock et burlesque, des DJ;
- La soirée d'humour «Des gags et des paillettes au National (5 et 6 août) animé par Phil Lacroix et Yann Aspirot;
- Les Journées communautaires (8 et 9 août) sur la rue Sainte-Catherine Est;
- Activités artistiques pour enfance à la Place du Village (9 août);
- Activités aux Jardins Gamelin (31 juillet, 1er, 2 et 6 août);
- Fierté Littéraire;
- L'After TDance (10 août) au Sainte-Catherine Hall;
- Le Quartier général (kiosque d'info, exposition photo et boutique) au 1306, rue Sainte-Catherine Est.
«Le Festival Fierté Montréal est une vitrine de la diversité qui brille de mille feux, mais aussi un rappel nécessaire que la lutte pour les droits des personnes 2SLGBTQIA+ est loin d’être terminée. Dans un contexte où les discours haineux connaissent une inquiétante recrudescence à travers le monde, plus que jamais, notre solidarité doit être sans faille.»
Voici quoi voir/faire au centre-ville de Montréal lors du festival Fierté Montréal :
- Spectacles grauits dans le Quartier des spectacles (Scène Loto-Québec et esplanade Tranquille);
- Lumière des Nations (artiste autochtones);
- Transcendance (31 juillet);
- FeminiX (1er août);
- Mundo Disko (2 août);
- Immix avec Lise LeBlanc, Gabrielle Destroismaisons, Martine St-Clair, Calamine, Safia Nolin et Lennikim (3 août);
- Place des arts : Katherine Levac (1er août);
- CinéQueer (4,5 et 6 août) à la salle Alanis-Obomsawin;
- Exposition communautaires gratuites dans l'Espace ONF (31 juillet au 6 août);
- Conférences au MEM - Centre des mémoires montréalaises (2 et 3 août);
- Table ronde sur les parcours querr en région en Europe et au Québec à la Cinémathèque québécoise (30 juillet, 16h30);
- Soirées et after pendant les deux fins de semaine du Festival avec sept soirées festives au Club Soda, et à la Société des arts technologiques (SAT).
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Voici quoi voir/faire au Pôle olympique lors du festival Fierté Montréal : Grands spectacles gratuits dès le 7 août à la Scène TD de l'Esplanade du Parc Olympique.
- Soirée 100% Drag animé par Barbada et Rita Baga (7 août)
- DistinXion (8 août) avec Fefe Dobson, Charlotte Day Wilson et G Flip. Xcellence
- Iniko, Bilal Hassani et Ivy Queen (9 août)
- Méga T-Dance (10 août) avec des DJ comme Black Flamingo et Marti Frieson
«Fierté Montréal, c’est bien plus qu’un festival, c’est une célébration vibrante de la diversité, de la créativité et de la résilience des communautés 2ELGBTQI+. En soutenant des événements comme celui-ci, nous réaffirmons que chacune et chacun doit pouvoir s’épanouir pleinement, aimer librement et participer activement à la vie économique, sociale et culturelle de notre pays», a déclaré dans un communiqué Marie-Gabrielle Ménard, députée d’Hochelaga–Rosemont-Est, secrétaire parlementaire de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et secrétaire.
Les commanditaires au rendez-vous, malgré tout
Montréal est la ville qui accueille le plus grand rassemblement LGBTQ+ de la francophonie et réussit à attirer plus de 750 000 membres de la communauté et des alliés pendant toute la durée des festivités.
Un festival de cette envergure demande beaucoup d'organisation et de bénévoles, mais aussi d'importantes sommes d'argent pour financer le tout. Avec une montée de la haine envers les communautés LGBTQ+ combinée au contexte économique difficile, c'est plus compliqué de trouver des partenaires et des commanditaires pour les événements célébrant les communautés LGBTQ+.
Le directeur général de Fierté Montréal, Simon Gamache, «touche du bois», car il constate que d'autres Fiertés à travers le monde, et même ici au Canada, ont plus de difficulté à consolider leurs commanditaires et leurs partenaires.
«Pour nous ça va bien cette année, dit-il, mais je vous dirais qu'il y a d'autres Fiertés où ça a été très dur cette année. Pas besoin d'aller loin, à Toronto ils ont eu de grosses difficultés. Nous, il y a une stabilité cette année.»
M. Gamache s'estime chanceux de pouvoir compter sur des partenaires gouvernementaux et Tourisme Montréal, pour ne nommer que ceux-ci. Pour les commanditaires privés, il indique que Fierté Montréal a perdu seulement l'appui d'une entreprise et que celle-ci a été remplacée par un nouveau venu.
«Depuis longtemps, bien avant mon équipe et moi, Fierté Montréal a développé des partenariats d'abord avec des entreprises québécoises et canadiennes. Cela fait qu'il y a, je pense, une meilleure compréhension des enjeux ici. On est beaucoup moins impacté par ce qui peut se passer ailleurs», estime M. Gamache.
«Mais, il y a un contexte économique très difficile présentement qui va bien au-delà des enjeux EDI (équité, diversité et inclusion) et c'est vrai qu'il faut faire attention. Et ça, c'est pour tous les festivals. Le monde festivalier a des gros défis présentement. Fierté Montréal n'est pas immunisé à ça, alors on porte attention à ça. Ça va bien cette année, mais il faut faire attention pour le futur», mentionne-t-il.
Avec des informations de Katrine Desautels de La Presse canadiene.

