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Deborah Kapinga, âgée de 31 ans, de Brossard, a été accusée de production de faux documents et d’utilisation frauduleuse d’un ordinateur.
L'Unité permanente anticorruption (UPAC) indique qu'une ancienne employée d'un organisme de santé à Montréal fait face à des accusations criminelles pour avoir produit de fausses preuves vaccinales contre la COVID-19, selon la poursuite.
Deborah Kapinga, âgée de 31 ans, de Brossard, a été accusée de production de faux documents et d’utilisation frauduleuse d’un ordinateur.
Mathieu Galarneau, porte-parole de l'UPAC, a indiqué que Mme Kapinga avait fabriqué de faux «passeports vaccinaux» en avril 2022. Mme Kapinga, qui était une employée du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Centre-Sud-de-l’île-de-Montréal, doit comparaître devant le tribunal le 16 mars.
M. Galarneau souligne qu'il s'agit de la quatrième personne au Québec à faire face à des accusations criminelles pour avoir fabriqué de faux documents en lien avec la COVID-19. Il ajoute que 40 enquêtes sont encore ouvertes à l'UPAC sur l'utilisation illégale et la production de fausses preuves vaccinales.
En septembre dernier, l'UPAC avait notamment épinglé une ex-employée du CIUSSS de la Capitale-Nationale pour abus de confiance, production de faux documents et utilisation frauduleuse d'un ordinateur.
Carolane Fournier a fait de fausses inscriptions dans le Registre de vaccination du Québec pour elle-même et pour d'autres personnes qui ont pu obtenir un passeport vaccinal sans avoir été vaccinées. Les infractions ont été commises entre le 8 et le 17 septembre 2021.
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