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Une enquête de la police militaire dans un cas d'agression sexuelle sera révisée
La Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire se penchera sur le travail d'enquête qui a été fait dans un dossier où un officier a été accusé d'agression sexuelle, peu de temps avant qu'il s'enlève la vie.
En novembre 2021, la police militaire a accusé le major Cristian Hiestand, un instructeur de vol, de deux chefs d'agression sexuelle.
La plaignante dans cette affaire, dont l'identité est protégée, alléguait que le major Hiestand l'avait agressé deux fois lorsqu'ils étaient tous deux en relation.
Deux mois après le dépôt des accusations, le major Hiestand s'est suicidé.
À la suite de son décès, ses parents et sa sœur ont déposé deux plaintes auprès de la Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire dans lesquelles ils soutenaient que le Service national des enquêtes des Forces canadiennes avait mené une enquête `inadéquate' avant de porter des accusations.
Un ancien membre de la police militaire a aussi porté plainte contre le travail des enquêteurs. Il leur reprochait notamment de ne pas avoir enregistré l'interrogatoire de la victime présumée, même s'ils avaient l'équipement nécessaire pour le faire à leur disposition.
Un superviseur de la police militaire aurait aussi cherché à participer à l'enquête alors qu'il n'était pas en service et qu'il était en état d'ébriété, selon la plainte déposée par l'ancien membre de la police militaire.
La commission a décidé de lancer une enquête d'intérêt public sur ce dossier en novembre dernier, mais puisque l'affaire fait également l'objet d'un examen interne, elle a attendu jusqu'à jeudi avant d'en révéler publiquement l'existence.