Début du contenu principal.
Cette fin de semaine, les membres du Parti libéral ont voté en faveur d'une résolution qui demande au gouvernement de créer une assemblée citoyenne nationale sur la réforme électorale.
Le premier ministre Justin Trudeau ne s'attend pas à ce que son gouvernement procède à court terme à une réforme du système électoral, malgré le fait que les membres de son parti aient appelé à la mise en place d'une assemblée citoyenne nationale non partisane pour examiner la question.
Cette fin de semaine, les membres du Parti libéral ont voté en faveur d'une résolution qui demande au gouvernement de créer une assemblée citoyenne nationale sur la réforme électorale.
La proposition note que l'idée est dans les livres du parti depuis 2014 et que M. Trudeau a remporté les élections de 2015 sur la promesse de mettre fin au système uninominal à un tour utilisé actuellement.
S'adressant à des journalistes à Londres, dimanche, M. Trudeau a mentionné qu'il se concentrait davantage sur des questions telles que l'économie et les changements climatiques, ajoutant qu'il serait ouvert à aller de l'avant avec une réforme électorale s'il y avait un consensus autour d'un autre modèle.
À lire également:
Il a également confirmé les informations selon lesquelles le NPD a tenté d'intégrer la réforme électorale dans l'accord qu'il a conclu avec les libéraux l'année dernière, mais les deux partis n'ont pas pu s'entendre sur l'utilisation d'un système de scrutin préférentiel ou de la représentation proportionnelle.
M. Trudeau préfère toujours un scrutin préférentiel, mais soutient qu'il n'aurait pas été juste d'imposer ce système aux Canadiens en utilisant la majorité qu'avait son gouvernement à la Chambre des communes de 2015 à 2019.
«Évidemment, ça fait longtemps que je crois qu’on devrait améliorer notre système de scrutin pour pouvoir donner l’option aux citoyens d’exprimer leur premier choix, leur deuxième choix et leur troisième choix dans leur vote pendant une élection», a mentionné M. Trudeau, qui était de passage en Angleterre cette fin de semaine pour le couronnement du roi Charles III.
«La réalité est qu’il n’y a jamais eu de consensus autour de ça», a-t-il toutefois aussitôt nuancé.
Il a donc laissé entendre que son gouvernement n'avait pas l'intention de donner suite à la résolution adoptée par la base partisane de sa formation.
«Je l’ai souligné avec nos partenaires du NPD que j’étais ouvert à reprendre la question et à amener un vote préférentiel, mais ils ont fait le choix, nous avons fait le choix tous ensemble, de se concentrer sur des enjeux progressistes pour les Canadiens.
«Comme je l’ai dit, je serai toujours ouvert à améliorer le système de scrutin, mais je refuse que ce soit un seul parti qui le fasse. On a besoin que différents partis soient d’accord pour faire un changement si significatif que ça», a tranché le premier ministre.