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Une trentaine de résolutions qui pourraient faire leur chemin jusque dans le prochain programme électoral des libéraux seront débattues par les militants réunis à Ottawa, qui sont aussi conviés à une foule de tables rondes et conférences.
Trois jours de débats sur les orientations du Parti libéral du Canada (PLC) ont débuté jeudi après-midi, alors que la formation est au pouvoir depuis plus de sept ans et doit s'assurer de charmer les électeurs aux dépens des conservateurs de Pierre Poilievre.
Une trentaine de résolutions qui pourraient faire leur chemin jusque dans le prochain programme électoral des libéraux seront débattues par les militants réunis à Ottawa, qui sont aussi conviés à une foule de tables rondes et conférences.
«Les conversations que vous allez avoir ici, cette fin de semaine, sont essentielles non seulement pour choisir l’avenir du parti, mais aider à choisir l’avenir du pays», a lancé le premier ministre et chef libéral, Justin Trudeau, à des membres de son parti assistant à l'une des premières conférences, celle de la Commission des peuples autochtones du PLC.
M. Trudeau a fait son arrivée au Congrès national libéral peu avant 14h, s'empressant de serrer les mains de partisans. Il a ensuite fait sa brève apparition à la table ronde de la Commission des peuples autochtones, insistant sur l'importance de la réconciliation pour sa formation politique.
Le chef libéral, qui souffle, cette année, 10 bougies à la tête de son parti, a semblé déterminé à fouetter la motivation de ses troupes. Il doit prononcer un discours, en soirée, devant l'ensemble des militants rassemblés.
Au menu des résolutions qui seront débattues et votées au courant du week-end, on retrouve des propositions comme celle de rendre le vote aux élections fédérales obligatoire et celle de renouer avec l'idée d'une réforme électorale.
En prenant le pouvoir pour un premier mandat, en 2015, M. Trudeau avait promis de revoir le mode de scrutin, promesse qu'il a ensuite rapidement laissé tomber.
Peter Brennen, un membre du PLC ontarien, avoue avoir été «déçu» quand cet engagement a été relégué aux oubliettes. Jeudi, il distribuait des tracts pour inciter les membres à voter en faveur de la résolution sur la réforme électorale.
«(En ce moment), un parti recueille 40 % des voix et obtient 60 % des sièges au Parlement, que ce soit des conservateurs ou libéraux. (...) Ce n'est pas une démocratie», a-t-il dit à La Presse Canadienne.
La résolution pour laquelle il milite propose la création d'une «assemblée citoyenne nationale non partisane sur la réforme électorale».
M. Brennen, qui dit être un électeur qui change souvent de parti auquel il accorde son vote, croit qu'un mode de scrutin incluant «une forme de proportionnalité» encouragerait davantage les citoyens à voter.
Le Congrès national libéral prendra fin samedi. Vendredi, l'ex-secrétaire d'État américaine et ancienne candidate démocrate ayant affronté Donald Trump, Hillary Clinton, sera présente pour s'adresser aux membres du PLC.
Avec la collaboration de Michel Saba