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Il en a contre l'ingérence chinoise.
L'ancien candidat des conservateurs dans Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Steve Corriveau, n'est pas impressionné par la gestion des dossiers chinois par le gouvernement Trudeau.
Candidat à la dernière élection fédérale, Steve Corriveau continue de s'impliquer dans le parti. Il ne ferme d'ailleurs pas la porte à se présenter à nouveau au prochain scrutin.
Entre-temps, il suit de près tous les dossiers, notamment ce qui touche la politique étrangère.
Selon lui, il faut savoir au plus tôt si une ingérence chinoise a eu lieu dans les deux dernières élections fédérales et jusqu'à quel niveau.
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La pression est de plus en plus forte sur le gouvernement Trudeau.
Steve Corriveau pense qu'un gouvernement conservateur ne serait pas aussi permissif:
«C'est important que les gens qui votent et qui payent des taxes ont le droit de savoir ce qui s'est passé. Avec les conservateurs, ce serait une attitude totalement différente que présentement.»
Il hésite cependant à dire qu'il faut systématiquement durcir le ton:
«Il faut être prudent, c'est un grand partenaire économique. En même temps, on ne peut pas se laisser piler sur les pieds sans donner un avertissement sérieux. On ne peut pas donner du pouvoir à un pays étranger d'influencer notre politique.»