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Il a dû remettre sa démission.
Un agent de la GRC a dû remettre sa démission à la suite d'une audience du comité de déontologie, qui a révélé que l'agent de Williams Lake, en Colombie-Britannique, a conduit un véhicule à moteur en état d'ébriété et pointé une arme en direction de deux civils.
La conduite répréhensible s'est produite au petit matin du 1er juillet 2022, alors que l'agent Olavo Castro était en congé maladie.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Kevin L. Harrison, membre du conseil de discipline, a rendu la décision le 22 juillet de cette année, mais elle n'a été publiée en ligne que mercredi.
Selon le document, Castro a fait dévier sa camionnette Ford F350 sur une route et s'est arrêté à côté de deux hommes, identifiés dans la décision uniquement par les initiales J.E. et W.B.
Castro a contesté avoir fait un détour pour s'approcher des hommes, mais Harrison a conclu qu'il l'avait fait.
Le policier aurait dit plus tard à un collègue de la police montée enquêtant sur l'affaire qu'il avait consommé sept bières avant de quitter son domicile pour se rendre au Williams Lake Stampede, et la police trouvera une autre bière ouverte «à la vue de tous dans la console de la camionnette».
Harrison a constaté que Castro s'était dirigé vers les hommes et avait «presque heurté» J.E., ce qui l'a incité à lever les bras dans ce qu'il a décrit comme un geste disant «what the f**k».
Selon le membre du comité de conduite, c'est ce geste qui a conduit à la confrontation entre les hommes, au cours de laquelle Castro a demandé «avons-nous un problème ici?» et a sorti une arme de poing.
Bien que le policier a nié avoir pointé son arme sur les hommes, M. Harrison a conclu qu'il l'avait bel et bien fait.
«Après avoir examiné tous les éléments de preuve, j'estime que le membre en question a sorti l'arme à feu d'un endroit où elle était dissimulée dans la pochette de son chandail à capuchon suffisamment longtemps pour que M. J.E. et M. W.B. se rendent compte qu'il avait une arme à feu avant de la remettre dans la pochette», peut-on lire dans la décision de M. Harrison.
«J'estime que l'expression "exhiber l'arme à feu" décrit correctement ces mouvements. Le fait important est que le membre en question a accosté deux civils avec une arme à feu sans raison apparente.»
La police a ensuite saisi un «pistolet Smith & Wesson M&P 9» avec une balle dans la chambre dans le camion de Castro, selon la décision. Il s'agit d'une arme à feu à autorisation restreinte et M. Castro n'avait pas l'autorisation de la transporter.
La présence de l'arme «a suffisamment inquiété M. W.B. pour qu'il estime nécessaire de pousser M. J.E. hors du chemin afin qu'il puisse intervenir et calmer la situation», peut-on lire dans la décision.
Après l'intervention de W.B., Castro s'est dirigé vers les lieux de la course et J.E. et W.B. se sont dirigés vers un policier en service qui effectuait un contrôle routier à proximité, afin qu'ils puissent signaler ce qui s'était passé.
Le policier de service a appelé ses collègues par radio pour leur demander de surveiller un homme conduisant une camionnette Ford diesel de modèle récent, de couleur argentée, qui avait brandi une arme de poing.
Vers 2h du matin, un agent travaillant près de l'entrée de la brasserie du champ de courses a vu Castro au volant d'un tel véhicule et lui a demandé de descendre, l'informant qu'il était détenu pour avoir pointé une arme à feu.
Cet agent a également noté des signes d'ébriété et a vu la canette de bière ouverte à l'intérieur du camion de Castro, selon la décision.
Castro a fourni un échantillon d'haleine, qui a donné un résultat «insuffisant», puis a refusé de fournir un second échantillon, expliquant qu'il savait que ce serait un autre résultat «insuffisant» et qu'il «ne voulait pas faire perdre de temps à qui que ce soit».
Il a reçu une interdiction de conduire de 90 jours et son camion a été saisi pendant 30 jours.
La décision du comité de conduite indique que Castro a par la suite plaidé coupable de possession d'une arme à feu à autorisation restreinte et qu'il a été condamné à une peine avec sursis assortie d'une période de probation de 12 mois.
M. Harrison a conclu que la conduite en état d'ébriété et la confrontation avec W.B. et J.E. constituaient une «conduite répréhensible».