Justice

Les questions abondent après l'enquête de la GRC sur des postes de police clandestins

La police a récemment confirmé la clôture de l'enquête et ne recommande pas le dépôt d'accusations pour le moment.

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ed6d443aa95e5c658f55662f2e863a861953e12b7818ae02327b08c06d8bbd9f.jpg Des membres de la communauté chinoise de Montréal disent avoir de nombreuses questions après la clôture de l'enquête de la GRC sur deux centres communautaires soupçonnés d'avoir servi de postes de police clandestins au Parti communiste chinois. La porte du quartier chinois est visible le jeudi 9 mars 2023 à Montréal. (Ryan Remiorz | La Presse canadienne)

Des membres de la communauté chinoise de Montréal disent avoir de nombreuses questions après la clôture de l'enquête de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) sur deux centres communautaires soupçonnés d'avoir servi de postes de police clandestins au Parti communiste chinois.

La directrice générale des deux centres de la région de Montréal se dit heureuse de la clôture de l'enquête.

Mais Xixi Li dit vouloir toujours comprendre les raisons de l'enquête et pourquoi elle n'a eu vent de celle-ci que par les médias.

La GRC au Québec a annoncé début 2023 qu'elle enquêtait sur deux organismes sans but lucratif de la région de Montréal, soupçonnés d'abriter des postes de police secrets du gouvernement chinois.

La police a récemment confirmé la clôture de l'enquête et ne recommande pas le dépôt d'accusations pour le moment.

Mais Mme Li et d'autres membres de la communauté affirment que les allégations très médiatisées ont causé d'énormes dommages, notamment des difficultés financières et une détresse émotionnelle.