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Un accord entre Ottawa et une Première Nation sur la pêche au homard
Une Première Nation de la Nouvelle-Écosse a commencé la pêche au homard de subsistance modérée au Cap-Breton avec l'approbation de Pêches et Océans Canada (MPO).
Le ministère a publié vendredi une déclaration indiquant qu'il était parvenu à un accord avec la Première Nation We'koqma'q qui autorise les pêcheurs de la communauté à récolter et à vendre leurs prises conformément à une modification apportée au plan Netukulimk Livelihood Fisheries des Premières Nations We'koqma'q et de Potlotek.
L'entente est liée à la décision de la Cour suprême du Canada de 1999 qui a confirmé le droit issu de traités des pêcheurs autochtones de pêcher pour assurer leur subsistance, mais la cour a précisé plus tard qu'Ottawa pouvait réglementer le droit issu de traités à des fins de conservation et à d'autres fins limitées.
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Une déclaration de la chef We'koqma'q, Annie Bernard-Daisley, indique que le moment pour un tel accord est arrivé, ajoutant que les cueilleurs Mi'kmaq devraient pouvoir exercer leurs droits «sans craindre que leurs engins et équipements soient saisis».
Un certain nombre de casiers de pêche Mi'kmaw ont déjà été saisis par des agents du MPO ou ciblés dans des actes de vandalisme présumés.
«Cet arrangement reconnaît le droit de la communauté de pêcher pour assurer une subsistance convenable, tout en assurant la conservation d'une espèce sur laquelle repose tout le cap Breton», a mentionné dans un communiqué le député de Cape Breton-Canso, Mike Kelloway, également secrétaire parlementaire de la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne.
We'koqma'q est maintenant la sixième Première Nation à conclure une entente avec Ottawa pour une pêche de subsistance modérée en Nouvelle-Écosse, avec Potlotek, Pictou Landing, Acadia, Bear River et Annapolis Valley.
L'entente entre le MPO et We'koqma'q limite les pêcheurs à 210 casiers dans chacune des deux zones de pêche désignées où le stock de homard est considéré comme étant dans une «zone saine», indique le communiqué du ministère des Pêches.