Donald Trump a exprimé jeudi sa déception à l’égard de Vladimir Poutine sur la guerre en Ukraine, lors d’une conférence de presse avec le premier ministre britannique Keir Starmer, qui a lui appelé à «accentuer la pression» sur le président russe.
Le président américain a quitté le Royaume-Uni en fin d’après-midi, après sa deuxième visite d’État dans le pays, marquée par un accueil fastueux du roi Charles III et des entretiens avec Keir Starmer.
Elle s’achève sans annonce majeure au niveau politique ou diplomatique.
Donald Trump a par ailleurs reconnu son désaccord avec Keir Starmer sur la question de la reconnaissance d’un État palestinien, et appelé le chef du gouvernement britannique à arrêter l’immigration irrégulière, quitte à faire appel à l’armée.
Le président a loué «le lien indéfectible» entre les États-Unis et le Royaume-Uni. «Nous serons toujours amis», a-t-il dit, lors de la conférence de presse à la résidence de campagne du premier ministre Keir Starmer à Chequers, à 70 kilomètres au nord-ouest de Londres.
Sur l’Ukraine, le dirigeant républicain a semblé admettre être dans l’impasse. Le conflit «que je pensais être le plus facile à résoudre était» la guerre en Ukraine, «en raison de mes relations avec le président Poutine, mais il m’a laissé tomber. Il m’a vraiment laissé tomber», a-t-il déclaré.
Nous devons «accentuer la pression» sur Vladimir Poutine, a redit Keir Starmer, qui se positionne depuis des mois comme un intermédiaire entre Donald Trump et les Européens sur ce sujet.
«Ce n’est que lorsque le président (Trump) a exercé une pression sur Poutine que celui-ci a réellement montré une certaine volonté d’agir», a affirmé le chef du gouvernement britannique.
