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En plus de l’asthme et du cancer du poumon, plus de 85 infections provoqueraient des milliers d’hospitalisations et de décès chaque année, selon l'APQ.
Plus de trois millions de personnes au Québec sont atteintes d’une maladie pulmonaire, a rapporté l'Association pulmonaire du Québec (APQ).
En plus de l’asthme et du cancer du poumon, plus de 85 infections provoqueraient des milliers d’hospitalisations et de décès chaque année.
«Respirer, c’est une fonction vitale qui peut considérablement affecter la qualité de vie d’une personne», signale Marie-Ève Girard, inhalothérapeute et directrice des programmes en soins de santé à l’Association pulmonaire du Québec.
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L'APQ estime que des centaines de milliers de personnes perdent leur souffle en faisant des gestes simples du quotidien, comme pour manger ou se laver. Cette réalité causerait souvent de l’anxiété chez les patients, jusqu'à même l'isolement et la dégradation de leur état de santé.
Aussi, il y aurait de plus en plus d'enfants qui souffrent de l'asthme, le plus souvent.
«Le nombre d’enfants diagnostiqués est en évolution. Malheureusement, les experts anticipent une augmentation exponentielle de cas au cours des prochaines années en raison des changements climatiques et de la détérioration de la qualité de l’air», prévient Marie-Ève Girard.
L’APQ note une prise de conscience collective des patients quant à l’importance de contrôler leur maladie, notamment avec l’asthme. Ils ajoutent que la «COVID-19 a braqué les projecteurs sur la portée d’une meilleure étiquette respiratoire pour réduire la transmission du coronavirus, mais aussi de tous les autres virus respiratoires.»
«L’Association pulmonaire du Québec est devenue un service essentiel depuis le début de la pandémie », a indiqué sa directrice générale, Dominique Massie.
Elle a rappelé que «les personnes atteintes de maladies pulmonaires sont plus à risque de mourir de la COVID-19» et que «parmi les patients l’ayant contractée, plusieurs pourraient garder des séquelles respiratoires ou développer une fibrose pulmonaire.»
Aussi, Mme Massie a signalé que l'APQ a eu une «hausse vertigineuse d’appels et de cas où nous avons été amenés à intervenir ».
Pour contrôler ou ralentir les symptômes liés à la maladie, certains ont besoin de certaines interventions alors que d'autres doivent faire des traitements curatifs. Ces services sont inexistants ou difficilement accessibles, dit-on.
«La prévention et l’éducation des patients sont la base pour permettre aux personnes atteintes de maladies respiratoires de maintenir leurs capacités et leur autonomie», a rappelé Mme Massie.
Au Québec, seulement 2 % des patients profitent de soins en réadaptation respiratoire. Au cours de la prochaine année, l'APQ compte ouvrir d'autres centres Inspir’er au Québec, dont aux îles de la Madeleine à l'automne 2022, au Bas-Saint-Laurent et en Abitibi-Témiscamingue. Les patients pourront suivre des programmes de réadaptation pulmonaire personnalisés tout en étant accompagnés par une inhalothérapeute et une kinésiologue.
Rappelons que l'APQ tiendra la 10e édition de son gala annuel Bulles & Tapis Rouge au Grand Quai du Vieux-Port de Montréal.