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Aucune de ces allégations n'a cependant été prouvée.
Trois membres d'un détachement de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) de la région métropolitaine de Vancouver pourraient être licenciés à la suite d'allégations de comportements «atroces», «racistes» et «horribles» rapportées par un collègue policier.
Les agents Philip Dick, Ian Solven et Mersad Mesbah doivent comparaître le 17 février prochain lors d'audiences sur le code de conduite concernant des allégations de discrimination, de harcèlement et de discrédit sur les forces policières.
Aucune de ces allégations n'a cependant été prouvée.
Dans les documents déposés au tribunal pour obtenir un mandat de perquisition, un officier de l'unité des normes professionnelles de la GRC à Coquitlam, en Colombie-Britannique, affirme qu'un autre membre du détachement s'est plaint d'avoir été harcelé par les officiers accusés.
La plainte décrit un «climat de harcèlement» de la part du trio «dirigé contre d'autres personnes sur la base de leur race, de leur sexe et de leur valeur perçue en tant que policiers».
Le plaignant - qui a été formé par Philip Dick - déclare dans la plainte que les agents se sont livrés à des commentaires sur un groupe de discussion en ligne, se vantant dans certains cas de «taser des personnes noires non armées», se moquant des organes génitaux d'une employée de la police et ne voulant pas aider un autre agent lors d'un appel parce qu'il était homosexuel.
«Les membres du groupe de discussion ne parlent jamais de leur propre vie. Ils utilisent le groupe pour dire des choses négatives sur le travail ou des choses horribles sur les personnes avec lesquelles ils travaillent», est-il écrit dans les documents judiciaires.
Le plaignant a qualifié ce groupe de discussion d’«atroce». «Il pensait qu'il s'agissait de propos racistes et horribles, et il avait donc l'habitude de les parcourir plutôt que de les lire en entier», peut-on aussi lire dans le dossier.
Les documents indiquent également que le plaignant a essayé de quitter le groupe de discussion, mais on lui a dit qu'il était «utilisé à des fins opérationnelles et qu'il devait en faire partie», et qu'il a été accusé de «ne pas être un membre de l'équipe» s'il ne se joignait pas au groupe.
La plainte fait également état d'un certain nombre d'actes commis par les trois agents en dehors de la discussion de groupe, notamment le fait de dénigrer des membres de la communauté autochtone en leur disant qu'ils sont atteints du syndrome d'alcoolisme fœtal, en utilisant le mot en «n» et en traitant de «stupide» une femme qui signale une agression sexuelle en raison de son appartenance ethnique. Dans d'autres cas présumés, ils ont justifié la violence conjugale en disant que «les femmes le méritent».
La GRC a l'intention de «demander le licenciement des membres lors de l'audience» et que les trois hommes sont suspendus depuis juin 2021, date à laquelle les allégations ont fait surface.
La GRC de la Colombie-Britannique a renvoyé la demande de commentaires de La Presse Canadienne à l'équipe des communications nationales de la GRC, qui est demeurée silencieuse.