Affectés par une grève de deux jours du syndicat de l'entretien, les services du Réseau de transport de la Capitale (RTC) doivent reprendre dès samedi alors que la grève se terminera, elle, vendredi à minuit.
«Toutes les équipes du Réseau de transport de la Capitale seront à pied d’œuvre pour remettre le réseau d’autobus en service dans les plus brefs délais et assurer un retour des véhicules sur la route le plus rapidement possible», écrit vendredi le RTC dans un communiqué.
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Pour les utilisateurs du transport en commun, sachez que le RTC envisage un retour graduel du service samedi matin, dès 5 heures, alors que l'entièreté du service régulier devrait être offerte à compter de midi.
«Le RTC invite donc la clientèle à suivre les outils d’information en temps réel afin d’être informée des départs offerts», précise-t-on.
Pas encore d'entente
La convention collective des salarié-es d’entretien du RTC, soit environ 360 travailleuses et travailleurs dans les garages de la société de transport - est échue depuis le 27 septembre 2024.
«En 42 jours de négociation, dont 4 jours de conciliation, on n’a même pas commencé à travailler sur les vrais enjeux parce que l’employeur a fait trop de demandes et se traine les pieds», avait dénoncé Nicolas Louazel, président du Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN), au premier jour de la grève.
«Pendant que les gens attendent le bus, nos membres, eux, attendent le boss ; on pourrait se dire que c’est la vie, mais non, ce n’est pas obligé d’être comme ça. Le RTC peut et doit faire mieux», avait renchérit Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).
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Joint au téléphone vendredi, Nicolas Lefebvre Legault, conseiller d'information à la CSN Québec-Chaudière-Appalaches, a rappelé à Noovo Info que les syndiqués de l'entretien avaient voté pour un mandat de cinq jours de grève et qu'il en restait maintenant trois.
«La table de négociation n'est pas rompue, le syndicat estime seulement que la négociation ne va pas assez vite. Si une entente peut survenir sans avoir besoin d'utiliser les jours de grève restants, les syndiqués ne les utiliseront pas», a-t-il commenté.
M. Lefebvre Legault précise que la question salariale n'a pas encore été abordée dans les actuelles négociations.
Concernant les journées de grève restant au mandat du syndicat des employés d'entretien, la partie syndicale doit déposer un avis de grève 10 jours avant la date visée par la première journée des moyens de pression.

