La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (FIPEQ-CSQ) a annoncé avoir conclu une entente de principe avec le Conseil du trésor, par voie de communiqué, dimanche.
L'entente concerne uniquement les responsables de services de garde en milieu familial.
«Les responsables en services éducatifs en milieu familial ont à cœur d'offrir un service de qualité aux enfants et de collaborer avec les parents pour le bien des tout-petits. Parvenir à une entente satisfaisante afin de continuer à opérer leur service est essentiel.»
«On a suspendu les demi-journées de grève qui débutaient demain (lundi). Comme on a une entente, il était clair pour nous que nous allions suspendre les moyens de pression d’ici le vote», a affirmé Mme Bellerose, qui a remercié les parents pour leur soutien.
L'entente de principe, qui doit être approuvée par les membres de la FIPEQ, s'étend sur cinq ans (2023-2028). Elle vise plus de 70 % des responsables d'un service de garde éducatif en milieu familial selon le Conseil du trésor.
«Cela permettra d'augmenter le nombre de places, d'encourager la prise en charge de poupons (moins de 18 mois) et d'améliorer l'attraction et la rétention des RSGE» a réagi pour sa part le Conseil du trésor, dimanche.
La FIPEQ-CSQ représente près de 12 000 membres à travers la province.
À VOIR ÉGALEMENT | «On se bat pour notre salaire»: des éducatrices en colère veulent se faire entendre à Québec
Les discussions se poursuivent pour les CPE
Du côté des centres de la petite enfance (CPE), il est indiqué que les négociations se poursuivent actuellement, alors que des grèves ont eu lieu dans plusieurs CPE à travers la province. Au total, ce sont 500 travailleuses membres du Syndicat québécois des employés de service (SQEES), affilié à la FTQ, de 16 CPE qui étaient en grève les 4, 11 et 18 décembre. Le mandat dont elles se sont dotées prévoit même une grève illimitée, au besoin.
Rappelons que les travailleuses sont sans convention collective depuis 21 mois.
Parmi les revendications syndicales, on réclame un rattrapage salarial, de l'aide supplémentaire pour les enfants à besoins particuliers et une meilleure reconnaissance de leur travail.
Avec des informations de Caroline Dumont pour Noovo Info et de La Presse canadienne
