Les 9000 Responsables de services de garde éducatifs membres de la FIPEQ ont amorcé lundi matin leur quatrième semaine de grève.
Ainsi, tous les jours de la semaine, leur service de garde en milieu familial ouvrira ses portes deux heures plus tardivement qu'à l'habitude.
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Ces 9000 Responsables de services de garde éducatifs sont membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance, affiliée à la CSQ.
Le mandat de grève qui a été adopté prévoit aussi deux demi-journées de grève. Celles-ci prendront la forme d'une grève tournante, par région, à compter de la semaine prochaine.
Le litige porte principalement sur la rémunération, bien que les parties discutent aussi du fardeau de tâches et des ressources pour les enfants ayant des besoins particuliers.
Ces Responsables de services de garde éducatifs (RSGE) ne sont pas rémunérées à l'heure, comme c'est le cas, par exemple, pour les travailleuses dans les Centres de la petite enfance. Elles touchent plutôt une subvention du ministère de la Famille, qui tient compte à la fois de leur rémunération et des dépenses inhérentes au service de garde, comme le panier d'épicerie, les jouets et autres.
La FIPEQ estime que dans le contexte actuel de pénurie de travailleuses dans les services de garde, il est impératif d'améliorer leurs conditions salariales et de travail pour freiner l'exode et attirer d'autres candidates.
Le Conseil du trésor, de son côté, fait valoir que lors de la dernière renégociation de leur entente collective, «la valeur de la subvention accordée aux RSGE a augmenté de 30 %»
L'entente collective de la FIPEQ est échue depuis le mois de mars 2023, soit en même temps que les conventions collectives des secteurs public et parapublic. Québec avait déposé ses offres le printemps dernier. Les négociations avec le gouvernement du Québec ont toujours cours.

