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«Contrairement à ce que certains croient, les professionnels du 811 ne dirigent pas toujours les appelants vers les urgences.»
Les autorités sanitaires du Québec demandent à nouveau aux gens d'utiliser les services de première ligne avant de se rendre aux urgences, après une augmentation des visites.
Selon elles, près de la moitié des visites aux urgences de la semaine dernière concernaient des patients souffrant de problèmes de santé non urgents.
Ce texte est une traduction d'un contenu de CTV News.
Pour ceux qui ont des inquiétudes, la première étape devrait être d'appeler le 811, a conseillé Santé Québec dans un communiqué de presse.
«Contrairement à ce que certains croient, les professionnels du 811 ne dirigent pas toujours les appelants vers les urgences», a-t-il été déclaré.
«En fait, seul un tiers des appelants ont été envoyés aux urgences, tandis que les autres ont reçu des conseils de soins à domicile ou ont été orientés vers un pharmacien ou un médecin.»
Le Guichet d'accès à la première ligne (GAP) en ligne est une autre mesure provisoire pour ceux qui n'ont pas de médecin de famille.
Santé Québec a constaté une augmentation de 8 % du taux d'occupation des urgences par rapport à l'année dernière, la région de Montréal étant la plus touchée. Le taux d'occupation de Montréal est passé de 125 % l'année dernière à 145 %, alors que la moyenne provinciale est de 124 %.
Les temps d'attente ont également augmenté d'environ 48 minutes par patient entre le 28 janvier et le 10 février, pour une moyenne de 18,8 heures.
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«Ces visites supplémentaires mettent beaucoup de pression sur les équipes», a dit l'agence de santé.
Luc Boileau, le directeur national de santé publique, a affirmé que cette saison de la grippe est l'une des pires de la dernière décennie et qu'elle est étroitement surveillée. Il s'attend à ce qu'elle atteigne bientôt son pic, mais il exhorte ceux qui n'ont pas encore été vaccinés contre la grippe à prendre rendez-vous.
Il a exhorté ceux qui n'ont pas encore été vaccinés contre la grippe à prendre rendez-vous.
«Il n'est pas trop tard pour se faire vacciner : la vaccination est toujours disponible et est particulièrement recommandée pour les personnes à risque de développer des complications», a soutenu M. Boileau dans un communiqué de presse.