Santé

Les pharmaciens du Québec recherchent activement des bras droits

Une pénurie de main-d’œuvre frappe aussi le domaine des techniciens en pharmacie.

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Les pharmaciens du Québec recherchent activement des bras droits Les pharmaciens du Québec recherchent activement des bras droits

Si les pharmaciens d’établissement de santé sont une denrée rare au Québec alors que le domaine est frappé par une pénurie de main d’œuvre, leurs bras droits sont aussi très recherchés.

Selon l’Ordre des pharmaciens du Québec, il manquerait présentement entre 3000 et 5000 techniciens en pharmacie ou assistant technique en pharmacie.

Bien que la formation de technicien/technicienne en pharmacie soit offerte dans 11 Cégeps au Québec et que la demande soit forte, très peu d’étudiants s’y inscrivent.

«[…] Nous avons eu quand même onze finissants alors qu’avec le ministère [de l’Éducation] on est quand même contingenté à 20 maximum», explique Sylviane Gagnon, pharmacienne et enseignante au Collège d’Alma.

Le président de l’Ordre des pharmaciens du Québec, Jean-François Desgagné, estime d’ailleurs que si les établissements d’enseignement étaient capables de remplir les places de toutes les cohortes au Québec, la province verrait autour de 400 nouveaux techniciens en pharmacie obtenir leur diplôme chaque année.

Un travail serait aussi à faire pour démystifier la profession auprès du grand public.

«On pense souvent que les pharmaciens font juste compter les pilules, mais ce n’est vraiment pas ça», souligne Marco, étudiant de première année en Technique de pharmacie.

Les techniciens en pharmacie soutiennent le travail du pharmacien, une tâche d’autant plus importante maintenant que les pharmaciens ont de plus en plus de pouvoir et dans un contexte où les pharmaciens sont de plus en plus sollicités pour désengorger les urgences des hôpitaux du Québec.

Les détails dans le reportage de Jade Laplante.