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L'élu s'est tourné vers les réseaux sociaux pour préciser sa pensée jeudi.
Le maire de Québec, Bruno Marchand, a présenté ses excuses à la citoyenne qui a fait ce qui s'apparentait à un «salut nazi» lors d'une séance du conseil municipal mardi dernier.
L'élu s'est tourné vers les réseaux sociaux pour préciser sa pensée jeudi. S'il a réagi «promptement» lors de la séquence, c'est qu'il est «déterminé à protéger Québec contre toute forme d’extrémisme ou de banalisation [...] des expressions de ces extrémismes», explique-t-il.
Vicky Lépine, la résidente du quartier Saint-Jean-Baptiste impliquée dans cette histoire, avait expliqué dans les médias la veille de la sortie de M. Marchd que ce n’était pas son intention de faire de salut nazi lors de la période des questions. Malgré tout, le maire Marchand avait refusé de présenter ses excuses à la citoyenne.
Lors d’un entretien avec Noovo Info, Mme Lépine a qualifié la saga de «terrible». Elle a également brandi la menace d'une poursuite contre le maire et la Ville.
Un appel téléphonique entre Mme Lépine et le maire Marchand devrait d'ailleurs avoir lieu.
Dans sa clarification de jeudi, M. Marchand indique que ces «mots n’ont pas été les bons», mais qu'il ne «regrette certainement pas d’être intervenu pour appeler à plus de respect et à faire attention aux gestes posés qui prêtent à interprétation.» Le maire souligne aussi qu'il est prêt à discuter avec Mme Lépine si elle le désire.
Bruno Marchand désire que ce genre de situation ne se reproduise pas à l'avenir et il souhaite que «le président du conseil municipal soit plus actif afin de s’assurer que les périodes d’intervention du public se déroulent dans le respect de tous.»
Le chef de l'opposition officielle Claude Villeneuve ne cesse de montrer du doigt le maire Marchand depuis cette saga.
«Il excuse un comportement toxique. Je vais continuer de montrer ce maire, qui n'est pas capable d'admettre la moindre erreur.»
L'extrême droite a été un sujet couvert peut-être plus souvent que la normale dans le quotidien du maire Marchand, récemment. Hormis cette controverse citoyenne, M. Marchand avait commenté, en janvier dernier, celle du salut d'Elon Musk exécuté lors du défilé d'investiture présidentielle américaine de Donald Trump.
Alors qu’il saluait la foule, le patron de Tesla, de SpaceX et de X, avait effectué ce qui s’apparentait à un salut nazi. Le geste avait été partagé à de nombreuses reprises sur les réseaux sociaux à une vitesse phénoménale. Sur les images, on pouvait voir le milliardaire mettre la main sur son coeur avant de tendre le bras pour saluer les spectateurs.
En conférence de presse au lendemain de l'événement controversé, le maire de Québec avait «imité» le geste du milliardaire, l'achevant plutôt en un signe de paix.
Selon M. Marchand, l'intention de Musk était sans équivoque. «Je pense qu'il sait ce qu'il fait», avait-t-il laissé tomber.
Avec de l'information d'Émeric Montminy et la collaboration de Guillaume Théroux pour Noovo Info.