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Une tendance met en vedette des personnes en situation de handicap qui expliquent l’origine de leur handicap.
Sur TikTok, une tendance met en vedette des personnes en situation de handicap qui expliquent l’origine de leur handicap sur l’air d’une chanson. Au Québec, certains créateurs de contenus abordent aussi leur handicap sans filtre sur la plateforme.
C’est le cas de Charlie Rousseau, qui est née avec une malformation au niveau des bras, et qui compte près de 185 000 abonnés sur le réseau social. Elle y documente sa vie de tous les jours, répond aux questions des gens et aborde avec humour sa situation.
Selon elle, l’autodérision est essentielle pour permettre aux personnes vivant avec une différence de bien accepter leur situation.
«Je veux en rire, je suis un bon public [...] et je sais comment faire la différence entre une personne qui est maladroite, qui est un peu malaisée, qui va s’y prendre difficilement. Mais au final, elle essaye, puis elle ne s'en va pas en courant quand elle me voit», explique-t-elle.
Elle trouve important de prendre la parole sur les plateformes numériques pour sensibiliser les jeunes.
«Je pense que c'est super important de leur donner la bonne information et de les sensibiliser à voir de la diversité corporelle», estime-t-elle.
Le compte officiel des Jeux paralympiques s’est également mis de la partie en rajoutant de la musique comique sur des performances de paralympiens afin de créer des contenus légers et divertissants. Si certains ont trouvé ces contenus offensants, d’autres - comme Charlie Rousseau - estiment qu’au contraire, ces TikToks mettent de l’avant l’inclusion dans le sport.
«Ça marque les esprits, on s'en souvient», croit-elle.
En entrevue avec le journal Le Monde, le président du Comité international paralympique, Andrew Parsons, a lui aussi défendu cette façon de faire
«Nous voulons sensibiliser les plus jeunes publics afin qu’ils adoptent une approche plus inclusive (...) C'est pourquoi nous investissons beaucoup dans les médias sociaux», explique-t-il.