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Ils sont 181 travailleurs à l'usine Les Poudres, à Sorel-Tracy, qui sont membres d'une section locale du Syndicat des métallos, affilié à la FTQ.
Les travailleurs de l'usine Rio Tinto Fer et Titane, à Sorel-Tracy, viennent de rejeter l'offre finale de l'employeur et de se doter d'un mandat de grève.
Ils sont 181 travailleurs à l'usine Les Poudres, à Sorel-Tracy, qui sont membres d'une section locale du Syndicat des métallos, affilié à la FTQ. L'usine sert pour la poudre d'acier destinée à la fabrication de moteurs à combustion.
C'est dans une proportion de 98 % que les syndiqués ont rejeté l'offre finale de l'employeur et dans une proportion de 99 % qu'ils se sont dotés d'un mandat de grève générale et illimitée, à exercer au moment opportun.
Le représentant syndical des Métallos, Yves Rolland, affirme que le rejet de l'offre patronale s'explique essentiellement par une offre d'augmentation salariale insuffisante. Il rapporte que l'employeur fait aussi une comparaison avec les conditions de travail dans une autre usine à proximité et les deux parties ne s'entendent pas sur les conclusions à en tirer.
«C'est surtout au niveau du volet monétaire où ça achoppe et où il y a certaines problématiques. Il y a certaines clauses, aussi, normatives: l'employeur a voulu enlever certains acquis qu'on avait», a affirmé M. Rolland.
La convention collective est échue depuis plus d'un an. Les parties ont eu recours à la conciliation au début du processus, mais plus maintenant.
Les négociations ne sont pas rompues. «On a lancé le résultat à l'employeur hier à la fin de l'assemblée, hier soir (mercredi). On attend un retour de l'employeur pour la suite des choses de leur côté. Nous, on est prêt à retourner à la table. Mais on va voir pour la suite des choses, selon comment et à quelle vitesse l'employeur va bouger», résume M. Rolland.
Jointe par courriel et par téléphone, une porte-parole de l'employeur a dit «prendre acte du rejet de son offre finale par les membres de la section locale 7493 et du mandat de grève accordé à leur comité de négociation».
«Nous demeurons engagés dans un dialogue respectueux avec les représentants syndicaux, afin de parvenir à une entente équitable. Nous nous concentrons également sur la continuité de nos opérations et la pérennité de l’Usine des poudres», a ajouté la direction.