Politique

Quels candidats se trouveront sur la ligne de départ de la course au PLC?

Voici un aperçu des gens qui sont en lice et de ceux qui ne le sont pas.

Mis à jour

Publié

20250113150116-2025011315010-67857118b40076a8b2f92faajpeg.jpg Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, s'adresse aux médias après une réunion avec Jay Timmons, président et directeur général de la National Association of Manufacturers, à Washington, le jeudi 9 janvier 2025. (Jose Luis Magana | AP Photo)

Les libéraux fédéraux organisent leur première course à la direction depuis plus d'une décennie pour remplacer Justin Trudeau.

À voir aussi : Départ de Trudeau: l’autopsie de la chute du premier ministre canadien

Les candidats doivent se déclarer avant le 23 janvier et payer des frais d'inscription de 350 000 $. La prochaine personne à la tête du parti et du gouvernement sera nommée le 9 mars.

Voici un aperçu des gens qui sont en lice et de ceux qui ne le sont pas.

Qui est en lice?

Chandra Arya

M. Arya est devenu le premier membre actuel du caucus libéral à annoncer sa candidature seulement quatre jours après l'annonce du départ de M. Trudeau. M. Arya, élu pour la première fois comme député dans une banlieue d'Ottawa en 2015, a déclaré qu'il ne croyait pas avoir besoin de parler français pour devenir premier ministre, s'est prononcé contre le système de tarification du carbone de Justin Trudeau et veut abolir la monarchie.

Frank Baylis

Ancien député libéral de Montréal et homme d'affaires, M. Baylis a été le premier à annoncer sa candidature. M. Baylis s'est présenté en 2015 sous la bannière libérale, mais a choisi de ne pas se représenter en 2019. Il a vendu sa société Baylis Medical Company à Boston Scientific Corporation en 2022 pour 1,75 milliard $.

Qui envisage de se présenter?

François-Philippe Champagne

Le ministre de l’Innovation compte annoncer mardi sa décision de se lancer ou non dans la course à la chefferie des libéraux fédéraux, selon une source dans son entourage. M. Champagne, député de Saint-Maurice—Champlain, en Mauricie, depuis 2015, est connu pour son énergie débordante et pour avoir supervisé les investissements de plusieurs milliards de dollars du Canada dans la production de véhicules électriques et de batteries. Son nom revient souvent dans les discussions sur les successeurs probables de M. Trudeau.

Christy Clark

L'ancienne première ministre libérale de la Colombie-Britannique a mis sur pied une équipe et envisage de se présenter à la direction du parti fédéral. Mme Clark a été première ministre de 2011 à 2017 et semble maintenant prête à se présenter comme une personne extérieure au caucus actuel qui n'est pas liée à la défense du bilan du gouvernement Trudeau.

Chrystia Freeland

L'ancienne ministre des Finances, qui est députée libérale depuis 2013, devrait se présenter à la direction du parti. Elle a joué un rôle clé dans le gouvernement de M. Trudeau jusqu'à ce qu'un conflit éclate entre les deux en décembre et qu'elle quitte le cabinet après avoir été confrontée à une réaffectation.

Mark Carney

L'ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d'Angleterre devrait annoncer sa décision sur une candidature à la direction du parti cette semaine. Les organisateurs libéraux ont cherché à intégrer au parti le technocrate vedette du monde de la finance mondiale au cours de la dernière décennie. Au cours de l'été, il a assumé un rôle de conseiller du parti en matière d'économie.

Karina Gould

La milléniale de 37 ans est connue pour ses affrontements incisifs avec le chef conservateur Pierre Poilievre au parlement. Elle a été élue pour la première fois en 2015 et est devenue plus tard la première ministre à avoir un bébé pendant son mandat et à prendre un congé de maternité. Au sein du parti, elle est connue pour avoir mené à bien le programme national de garde d'enfants.

Jonathan Wilkinson

Le ministre de l'Énergie et député de la Colombie-Britannique était PDG d'une entreprise de technologies propres avant de se présenter aux élections. Il a joué un rôle important dans la conduite des politiques climatiques des libéraux et a été chargé d'essayer d'amener l'Alberta à adopter certaines mesures moins populaires, notamment des réglementations nationales visant à mettre fin à l'utilisation des combustibles fossiles comme source d'électricité. Il a déclaré qu'il discutait de sa décision avec sa famille et qu'il essayait de déterminer s'il avait suffisamment de soutien pour se lancer dans la course de manière compétitive.

Qui est écarté?

Steven MacKinnon

Le ministre du Travail, élu pour la première fois pour représenter Gatineau, en 2015, avait manifesté son intérêt pour la plus haute fonction du parti et avait parlé de l'importance d'avoir un chef bilingue. M. MacKinnon s'est retiré de la course le 12 janvier, affirmant que le délai était trop court pour organiser une campagne.

Anita Anand

Ministre des Transports et députée d'Oakville, en Ontario, Mme Anand était autrefois une étoile montante du cabinet avec des aspirations à la direction. Elle a refusé de se présenter à la course le 11 janvier et a également annoncé qu'elle ne se représenterait pas dans sa circonscription.

Mélanie Joly

La ministre des Affaires étrangères a indiqué qu'elle ne serait pas de la course le 10 janvier. Tout en disant avoir souhaité devenir la première femme à diriger le Parti libéral, elle a déclaré que le moment était inapproprié pour quitter ses fonctions alors que le pays fait face à une menace existentielle de tarifs douaniers de la part du nouveau président américain Donald Trump.

Dominic LeBlanc

M. LeBlanc est un ami et allié de longue date de M. Trudeau qui a pris le portefeuille des finances lorsque Mme Freeland a soudainement démissionné. Il a anéanti les espoirs de plusieurs de ses collègues du caucus le 8 janvier en excluant une candidature à la direction, invoquant son rôle à jouer comme ministre face aux menaces commerciales posées par l'administration Trump.

Kyle Duggan

Kyle Duggan

Journaliste