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Si les citadins doivent apprendre à vivre avec ces animaux, il n’est pas recommandé de s’en approcher et de les toucher.
Si marmottes, ratons laveurs et écureuils peuvent carrément être considérés comme nos voisins si on habite en ville, d’autres animaux, comme les dindons, les renards et les chevreuils font souvent réagir lorsqu’ils sont aperçus en milieu urbain.
Le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs fait toutefois savoir que ce n’est pas parce que le nombre d’observations de ces animaux est en hausse qu’ils sont réellement plus nombreux.
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«Les paysages urbains constituent des habitats de qualité pour plusieurs espèces capables de vivre en milieux ouvert ou perturbé. En raison de l’abondance de nourriture, l’absence de prédateurs et d’activités de prélèvement (chasse, piégeage), les populations de ces espèces ont pu augmenter et certaines peuvent devenir surabondantes», indique le ministère dans un courriel envoyé à Noovo Info.
Si les citadins doivent apprendre à vivre avec ces animaux, il n’est toutefois pas recommandé de s’en approcher et de les toucher, puisque certaines espèces peuvent être porteuses de maladies pouvant être transmises aux humains ou aux animaux de compagnie.
Certaines habitudes peuvent d’ailleurs favoriser une cohabitation harmonieuse. Le ministère recommande par exemple de restreindre l’accès aux bâtiments en bloquant leur accès, d’utiliser des poubelles solides et pourvues de couvercles bien étanches et d’éviter de nourrir les animaux sauvages (dont les chats errants).
Par ailleurs, si les animaux ont accès de la nourriture, ils pourraient perdre leur crainte de l’homme, ce qui pourrait entraîner un changement dans leurs comportements (par exemple de sortir le jour et le soir plutôt que la nuit) et les inciter à s’approcher davantage.