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Il miserait notamment sur un développement massif du commerce intérieur.
Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC) Pierre Poilievre miserait sur un développement massif du commerce intérieur au pays afin de le rendre moins dépendant du marché américain.
M. Poilievre estime que les mesures de libre-échange qu’il mettrait en place s’il était au pouvoir permettraient d’augmenter le produit intérieur brut (PIB) de plus de 200 milliards de dollars par année.
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Dans un tout premier temps, un gouvernement dirigé par M. Poilievre procèderait dans les trente jours suivants son élection à la «suppression du plus grand nombre possible d’exemptions» avec l'accord des premiers ministres provinciaux.
M. Poilièvre donnerait aussi «la priorité à un accord sur un ensemble standard de règles de camionnage» afin de faire voyager les marchandises «d’est en ouest au lieu de les faire circuler uniquement du nord au sud.» On estime que cette mesure permettrait à elle seule d'accroitre le PIB de 1,6 milliard de dollars.
On souhaite aussi mettre sur pied une licence professionnelle reconnue dans toutes les provinces afin que «les médecins, les infirmières et les ingénieurs puissent travailler dans toutes les provinces et tous les territoires et que les Canadiens formés à l’étranger puissent rapidement obtenir une certification et travailler au Canada selon nos normes.»
Nous avons besoin d'un nouveau partenaire de commerce.
— Pierre Poilievre (@PierrePoilievre) February 3, 2025
Ce sera ce pays 👇 pic.twitter.com/BCbWOimhgk
Si M. Poilievre est élu à la tête du pays, on définira une «une prime de libre-échange pour conclure un accord» entre les provinces. «Chaque barrière commerciale éliminée par les provinces génèrera plus de PIB et plus de revenus», estiment les conservateurs. «M. Poilievre prévoit de reverser ces recettes fiscales accrues aux provinces pour qu’elles les consacrent aux écoles, aux hôpitaux et à tout autre projet choisi par les premiers ministres provinciaux», mentionne-t-on.
«Les Canadiens s’attendent à ce que les dirigeants agissent pour rendre le pays plus autonome et moins dépendant des États-Unis. Ça commence par le commerce intérieur», souligne M. Poilievre.
Si on avoue que le libre-échange au Canada ne va pas compenser les revenus générés par le marché américain, l'initiative pourrait contribuer «à attirer davantage d’entreprises et réduire la dépendance du Canada aux forces qui sont hors de notre pays, et hors de notre contrôle»
Le plan de M. Poilievre se nomme «Le Canada d’abord».
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