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Les quatre pompiers qui parcouraient à la course les 500 kilomètres qui séparent Montréal et Rivière-du-Loup sont arrivés à bon port samedi. Ils ont amassé 15 000 $ au profit de la Mission du Dr Marsolais.
Les quatre pompiers qui parcouraient à la course les 500 kilomètres qui séparent Montréal et Rivière-du-Loup sont arrivés à bon port samedi. Ils ont amassé 15 000 $ au profit de la Mission du Dr Marsolais, un organisme qui vient en aide aux familles des donneurs d’organes.
Les coureurs sont arrivés à Rivière-du-Loup pour l’ouverture du congrès de l'Association des gestionnaires en sécurité incendie et civile du Québec (AGSICQ), six jours après leur départ de Montréal dimanche dernier.
Samedi après-midi, les dons continuaient de s’accumuler, et les coureurs espèrent continuer à en amasser cette semaine.
«Ça a vraiment été une épreuve de solidarité. Vous savez, on traverse sur une aussi longue distance des hauts et des bas. Maintenant, on l’a toujours fait avec le sourire, la bonne humeur, dans le positif. On s’encourageait continuellement », affirme au bout du fil Éric Bérubé, directeur du Service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup, qui est derrière l’organisation de cette course.
M. Bérubé a couru aux côtés de Jean-Yves Dione, pompier de Chelsea, Samuel Lacroix, pompier de Laurier-Station, et Stéphane Goyette, chef aux opérations du Service de sécurité incendie de Montréal.
«On était au départ quatre inconnus, puis maintenant on a partagé tellement de beaux moments intenses ensemble. Pour nous, c’est vraiment un beau voyage d’une certaine manière, de fraternité», raconte Éric Bérubé.
Il ne s’agissait pas d’une course à relais: chaque coureur a parcouru l’ensemble du trajet, à l’exception d’un kilomètre de pause à l’occasion. Ils ont couru près de 80 kilomètres — l'équivalent de presque deux marathons — par jour.
L’initiative visait à amasser des fonds pour la cause du don d’organes, mais aussi pour sensibiliser la population à cet enjeu. Les quatre pompiers se sont notamment arrêtés au Collège Saint-Bernard de Drummondville pour échanger avec des élèves sur la question. Ils ont effectué des arrêts dans plusieurs autres municipalités, dont Plessisville, Québec et La Pocatière.
La fondation du Dr Marsolais offre du soutien aux familles des donneurs, notamment en matière de transport ou d’hébergement pour leur permettre d’être auprès de leur proche lors de ses derniers instants. Un délai d’environ 80 heures précède un prélèvement d’organes. Cela représente donc un enjeu pour plusieurs familles qui vivent en dehors des grands centres.