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Afin d’accélérer la transition écologique sur son territoire, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, demande à Postes Canada de mieux encadrer la distribution de Publisacs qui, estime-t-elle, est basée sur un modèle de gaspillage.
Lors d’une conférence de presse, jeudi, Mme Plante, a exhorté Postes Canada à cesser sa collaboration avec Transcontinental. À la fin de l’été dernier, la Société d’État a repris la distribution du Publisac, délaissée par la Ville.
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«Aujourd’hui, je suis ici pour demander au gouvernement fédéral et à Postes Canada de mettre leurs culottes. Il faut que les messages suivent les actions», a soutenu la mairesse […] Toutes les entreprises s’adaptent aux changements climatiques et cela s’applique à tous les modèles d’affaires», a-t-elle affirmé.
Selon des données fournies par la Ville de Montréal, environ 800 000 circulaires et autres publicités non sollicitées sont distribuées chaque semaine dans la métropole.
Du côté de l’opposition, Stéphanie Valenzuela, porte-parole en matière d’environnement, estime que Projet Montréal s’est «réveillé avec un constat d’échec» et que l’administration Plante s’est «tournée les pouces pendant trois ans» dans ce dossier de gestion du recyclage.
Ce dernier ajoute que l'opposition avait demandé en 2019 qu'on «s'assoit avec Postes Canada afin de s’assurer qu’ils ne reprennent pas la distribution du Publisac et respectent l’esprit du règlement».
La mairesse de Montréal avait annoncé en avril dernier que la distribution automatique du Publisac serait remplacée par un programme d’adhésion volontaire. Dès le mois de mai 2023, les résidents qui souhaitent continuer de recevoir le cahier publicitaire hebdomadaire devront se munir d’un autocollant à apposer en évidence à l’entrée de leur domicile.
La décision avait été saluée par plusieurs groupes de défense de l’environnement, mais des médias imprimés locaux, dont Métro Média, avaient dit craindre que la décision mette leur industrie en péril. TC Transcontinental avait qualifié la mesure de «non viable», en raison de sa «complexité» et des coûts supplémentaires engendrés. La Ville de Mirabel, dans les Laurentides, a opté pour un système similaire d’adhésion volontaire au Publisac en octobre 2019. Un règlement contesté devant les tribunaux par TC Transcontinental.
-Avec des informations de Marie-Pier Boucher et d'Émilie Clavel, Noovo Info